Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Faust
Admin
Faust


Messages : 65
Date d'inscription : 10/04/2018

Feuille de personnage
Points de Keter:
Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Left_bar_bleue5/5Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty_bar_bleue  (5/5)

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyJeu 13 Juin - 15:17

Dans le ciel nocturne de Tripoli, une boule de feu surgit du Chateau de Saint-Gilles. Astre enflammé qui suit une trajectoire très étrange pour un objet inanimé...

Sa courbe montante finit par redescendre vers la splendide cité orientale, vestige d'un héritage millénaire lié aux Croisades, ainsi qu'aux Ishims. La descente de cette comète en flamme est fulgurante, mais encore plus étrangement un cri s'échappe d'elle :
IIIIiiiisssshhhhhVvvvVaaaaAAAArrrrrAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaa !

La boule lumineuse s'éteint petit à petit en descendant vers des minarets éclairés semblant presque se tourner vers elle, pour finir par chuter vers les souks couverts de la ville. Rebondissant sur plusieurs tentures, la course des deux silhouettes qui constituaient le déconcertant corps céleste se termine par une dernière figure de trampoline dans une rue quasiment déserte, si ce n'est quelques passant autochtones qui, surpris, ne semblent pas très bien comprendre comment ces deux "touristes" à moitié nus et aux corps brûlés ont pu atterrir là.

Te relevant rudement de cette chute vertigineuse qui par miracle n'a été fatale a aucun de vous deux (Conséquence : moyennement brûlés, Aspect temporaire : à moitié nus dans la rue), tu te repères aussi bien que possible dans le dédale des rues qui de nuit se ressemblent toutes, si ce n'est le contenu des étals pour la plupart fermés à cette heure tardive.

C'est alors que tu entends des cris dans l'écho de rues avoisinantes. Des cris gutturaux d'une langue que tu apprécies de moins en moins depuis un certain temps. De l'allemand.
Revenir en haut Aller en bas
https://ishim.forumactif.com
Masika

Masika


Messages : 24
Date d'inscription : 09/05/2018

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyLun 1 Juil - 16:28

Débarrassé notre planète, au moins temporairement, de la salissure d’une créature de Nadir au service des nazis, c’est fait. S’extraire d’un volcan en fusion par une transformation en comète non-identifiée, c’est fait. Finir sa course dans un souk nocturne en slip et en sentant le roussi, c’est fait.

On a pas tous les jours l’occasion de réaliser de telles performances en une seule soirée. Ceci en ayant vaincu un esprit plurimillénaire un peu plus tôt en guise d’échauffement (si je puis dire, vu les coups de soleil qui me servent de stigmates pour l’ensemble de cette soirée mémorable qui finit en feu d’artifice…)

Soyons honnêtes, je me considère ainsi que mon « stagiaire » avec un brin d’incrédulité pour nous être sorti indemnes d’un tel vol plané. L’étonnement de Nadir, l’homme, est lui aussi visible à sa bouche semblable à celle d’une grenouille prête à gober une mouche. Je le relève de sa position assise, et le réveille de sa torpeur contemplative par un : « Viens, ne traînons pas ici. » Comme une résonnance à ces mots, le délicat accent germanique résonne avec virulence à quelques rues de notre position. Et j’émets quelques doutes sur leur appréciation à sa juste valeur de notre exploit pyrotechnique.

Trainant Nadir, l’homme, à ma suite, je me lance dans les rues du Souk où quelques rares étals bravent le couvre-feu officieux dans l’espoir d’une négociation serrée avec les quelques noctambules qui s’aventurent dans les rues de Tripoli à cette heure tardive. J’essaie de perdre d’éventuels poursuivants par des tours et détours dans la médina avant de gagner la planque que je nous avais choisi sur le port. Quelque chose me dit que je vais rapidement avoir recours aux services du cupide Fares pour quitter la ville. Je ne peux que me féliciter d’avoir déjà pris contact avec le marin contrebandier…
Revenir en haut Aller en bas
Faust
Admin
Faust


Messages : 65
Date d'inscription : 10/04/2018

Feuille de personnage
Points de Keter:
Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Left_bar_bleue5/5Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty_bar_bleue  (5/5)

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyMer 24 Juil - 3:04

"M...Mais qu'est-ce qui s'est passé ?....", Est le seul discours qui sort finalement d'un Nadir (l'homme) totalement en état de choc, te suivant plus par réflexe que par une volonté qui est visiblement totalement absente de son corps.

Deux silhouettes nues courant dans les rues d'une Tripoli à demi-éveillée par des cris allemands, cela attire l'attention. Mais les habitants sont discrets dans ces quartiers qui craignent les Nazis.

Dans la chaleur caniculaire du dédale des Souks, tu décides de jouer au chat et à la souris avec les allemands, qui mordent à ta ruse (utilisation gratuite de l'aspect "dédale des Souks", jet réussi avec panache). Tu finis par les semer en tournant dans une petite ruelle à peine praticable même à pieds, où vous vous cachez sous une pile d'un fatras de caisses et d'objets  indescriptible.

Lorsque tu es sûr que vous êtes hors de leur vigilance, tu te précipites deux ruelles plus loin en ligne droite vers le port, te guidant à l'odeur marine d'embruns et de poissons.

Te suivant comme il le peut, Nadir dit, essoufflé :
- Sahib, regardess !

Tu tournes la tête une seconde, et tu peux assister au spectacle cataclysmique d'un monument de l'Histoire Croisée en train de s'effondrer sur lui-même, tandis qu'un tremblement de terre secoue le sol jusqu'au port. Quels qu'aient été les autres secrets que la Forteresse du Mont Pélerin avait a dévoilé, elle n'en aura plus l'occasion avant longtemps...

Alors que vous arrivez sur le port - heureusement presque désert à cette heure- en tenue d'Adam et d'Eve, vous apercevez le vieux bateaux de pêche du Contrebandier qui mouille devant vous non loin d'un chalutier et d'un hydravion.

Avisant la cabine, tu aperçois la tête ronde, nerveuse et essoufflée de Fares apparaître à côté de vous :
- Vous êtes en retard !...Et nus ! Dit-il en secouant les mains dans un anglais au fort accent libanais. Il est aussi rouge qu'un poivron mûr et puant de sueur, habillé de son éternelle tenue de pêcheur local. Il vous amène étrangement rapidement -vu son boitement- jusqu'au pont arrière du bateau. A peine a-t-il fini de reprendre son souffle caverneux en vous tendant des tentures pas forcément propres trouvées sur le pont, qu'il bouge ses énormes paluches en tous sens en criant presque à mi-voix :
- Masari ('Argent' en Arabe Libanais) ! J'veux 200 dollars ! Vous vous rendez compte des risques que j'prends en vous transportant ? Et qu'est-ce que c'est que ça ?!, hurle-t-il maintenant en pointant un gros index poilu vers la Forteresse : "Et par Allah, c'est vous ça aussi ? Des recherches, hein ? C'est les Nazis vous recherchent, oui !...Non en fait, j'ai changé d'avis, Chef, c'est 500 dollars que vous m'devez, c'est à prendre ou à laisser, sinon laa ! ('non') Et vous descendez de mon bekhra ('bateau') !", finit-il en te regardant, ayant bien compris depuis le temps que vos petites affaires mutuellement fructueuses durent qui est le décideur dans ce couple improbable.

Nadir lui s'offusque tout en réajustant sa tenture pour cacher les parties visuellement sensibles :
- 500 Dollars ? Et puis quoi encore, tu nous a pris pour la Reine ? Autant acheter un bateau à ce prix là ! Et on est nus !

Fares glousse :
- Tu pourrais acheter un bateau, p'tit. Mais qui va l'piloter, et qui connait les routes sûres ? Toi, l'Paki ? Ben bon' chance pour arriver avec les Nazis qui vous cherchent dans toute la ville !

Il vous regarde, l'air presque satisfait et visiblement habitué à ce genre de tractations, tandis que tu entends les cris des troupes allemandes qui se rapprochent. D'un côté, les embruns nocturnes et la liberté. De l'autre, une situation épineuse.

Il te semble entendre un bruit venant de la cabine. Le Capitaine Fares suit ton regard, et te dis en maugréant :
- Mpff...C'est Azim, mon second...

Il ajoute d'un air renfrogné sans même tourner la tête :
- C'est le fils de ma cousine. Elle sait plus quoi faire de lui...

Tu aperçois vaguement une silhouette qui disparait très vite.

Fares s'essuie maladroitement le visage avec son turban, puis vous déshabille du regard sans en avoir vraiment besoin, et enfin hausse deux sourcils aussi épais que des tapis en se triturant la barbe :
- Alors...Affaire conclue ? Parole de Gentilhomme anglais, 500 dollars ? Dit-il en tendant sa main.
Revenir en haut Aller en bas
https://ishim.forumactif.com
Masika

Masika


Messages : 24
Date d'inscription : 09/05/2018

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyMer 24 Juil - 10:33

Abrités derrière ce qui doit être une des poubelles à ciel ouvert du souk, à attendre avec angoisse le moment où les soldats allemands finiront par nous débusquer, je mesure un peu plus l’ampleur des évènements que nous venons de vivre. J’ai échoué. C’est aussi simple que cela. J’ai failli dans la mission que m’avaient confié les Sentinelles de l’Aube. L’escarboucle de la Vouivre n’est plus, l’être tout puissant qui donnait corps au Lithos a été banni dans les limbes de sa création. Du moins est-ce ce que j’espère, car je considère toujours avoir pris la bonne décision.

Toujours caché avec Nadir (l’homme), j’observe les bottes noires des nazis traverser la ruelle adjacente à la nôtre par les interstices de notre abri de fortune. L’évidence est là, il me faut quitter Tripoli et gagner Le Caïre pour faire part à Lord Wellington de mon échec, mais aussi de ma découverte et de ses conséquences.

D’une tape du revers de la main sur sa cuisse, j’informe Nadir (l’homme) qu’il nous faut reprendre notre escapade vers le port. D’abord alerté par mon fidèle assistant puis par un vacarme assourdissant et la secousse qui agite les rues de Tripoli, nous assistons alors impuissants à l’effondrement de la forteresse du Mont Pèlerin. Une vague de culpabilité immense me submerge devant la destruction d’un tel monument historique, mais je n’ai pas d’autres choix que celui de lui tourner le dos pour continuer vers la seule issue possible à notre fuite.

L’arrivée sur l’embarcation de Fares est à la fois un soulagement et le moyen de mettre un terme aux considérations philosophiques. L’inénarrable contrebandier est à lui seul une parodie du négociant méditerranéen. Alors que j’essaie péniblement de m’habiller des tentures que nous fournit « gracieusement » notre hôte, je le laisse déblatérer son baratin pour essayer de tirer un prix exorbitant pour nous sortir de ce guêpier. Je dois reconnaître que nous ne sommes pas tellement en position de faire le difficile mais Fares est, comme à son habitude, dans l’exagération la plus totale. Tout ceci n’est qu’un jeu pour lui, même si je peux sentir une inquiétude réelle chez lui.

Alors que Nadir (l’homme) s’insurge, mon attention est attirée par des mouvements dans la cabine. Lorsque Fares m’indique qu’il s’agit de son second, je tique un peu. Nous n’avions pas évoqué ce point lors de notre première négociation. Mais peut-être que la présence nazie contribue par trop à alimenter ma paranoïa. Et en parlant de négociation, Fares arrive au terme de son argumentaire de vente. Je le considère avec amusement pendant qu’il nous observe d’un air satisfait.

- Fares, dis-je avec le plus grand sérieux, nous avions convenu de 150 dollars pour deux personnes.

Je laisse ces mots flottés quelques temps entre nous puis reprends la parole avant que le ventripotent libanais ne le fasse.

- Je n’aurais pas eu recours à tes services s’il me suffisait d’un simple bateau pour quitter Tripoli. Tu le savais aussi bien que moi. J’ajoute 100 dollars pour le retard et les tentures. Donc 250 Dollars à notre arrivée au Caïre. Parole de Gentilhomme anglais.

Un sourire ironique joue sur mon visage couvert de suie :

- Maintenant, si ça ne te va pas, nous descendons de ton bateau. Par contre, je suis sûr que les allemands se demanderont ce que nous faisions sur le port et s’intéresseront au navire qui vient juste de le quitter lorsqu'ils nous auront capturé.Je saisis la main tendue. Safqa ? [Deal ?]
Revenir en haut Aller en bas
Faust
Admin
Faust


Messages : 65
Date d'inscription : 10/04/2018

Feuille de personnage
Points de Keter:
Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Left_bar_bleue5/5Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty_bar_bleue  (5/5)

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyMer 24 Juil - 11:44

Le contrebandier a une moue contrariée, mais finit par serrer ta main :
- Safqa. J'vous laisse rejoindre votre suite de luxe, Gentlemen..., dit-il avec un sourire en coin tout en vous désignant la cale.

C'est à ce moment là que tu sens quelque chose. Tout à tes réflexions et ton affaire pour quitter en vitesse le territoire, ou peut-être à cause de ce mal de tête qui te vrille discrètement les tempes depuis quelques minutes, tu n'as semble-t-il pas été assez attentif jusqu'ici.

Ton sens de l'observation se remet subitement en alerte. Quelque chose ne va pas. La façon de Fares de vous embarquer ici. La sueur qu'il s'est essuyé avec un tic nerveux alors qu'il n'a quasiment jamais chaud. Son soi disant neveu Aziz dans la cabine. Son regard en vous observant vous diriger vers la cale avec un sourire. Faux. Et maintenant tu prends soudain conscience que quelque chose de surnaturel est à l’œuvre ici. Quelque chose qui a réussi à camoufler ces traces discrètes sur le plancher sale du pont. Des traces partielles de bottes, qui se dirigent vers ladite cale. En te concentrant, tu peux maintenant sentir le cercle mystique qui a été tracé à l'intérieur de celle-ci. Sûrement un sceau destiné à vous piéger.

Ton génie déductif n'a pas besoin de plus pour savoir que Fares sait se servir de son aspect parodique pour tromper son monde, qu'il n'a jamais eu l'intention de vous amener à Alexandrie, et que vous vous dirigez droit dans la gueule d'un loup qui utilise une forme de "magie" que tu n'as jamais vu...
Revenir en haut Aller en bas
https://ishim.forumactif.com
Masika

Masika


Messages : 24
Date d'inscription : 09/05/2018

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyLun 29 Juil - 13:32

La satisfaction de la poignée de main pour avoir obtenu les conditions que je souhaitais est subitement atténuée. Peut-être les mains moites de Fares. Ou le fait qu’il transpire alors qu’un vent frais souffle sur Tripoli à cette heure-ci. Ou encore et plus simplement le fait que Fares a accepté bien trop vite mes conditions pour un adepte du marchandage de sa réputation. Et aussi son sourire satisfait qui a tout du bonhomme certain de parvenir à ses fins.

Mes sens fatigués reprennent alors leur état d’alerte. La trame des évènements en préparation sur le bateau de pêche s'ordonnent pour mettre en place un canevas bien désagréable. Les traces de bottes sur le pont crasseux, l’empressement d’ « Azim » à se dissimuler dans  la cabine… Je n’ai plus qu’à étendre mes sens mystiques pour sentir le tracé d’une sorte de pentacle à l’endroit précis où Fares cherche à nous emmener.

Tout homme a son prix. Apparemment, celui que j’ai fixé pour Fares n’est pas suffisant.

Du regard, je parcours les alentours du bateau. Impossible de retourner en ville, les allemands commencent déjà à entourer le navire. Autres options: le chalutier et l’hydravion. J’opte pour la seconde.

Tout en m’approchant d’un grappin accroché à une corde qui traîne sur le pont, je dis tout aussi tranquillement que si je commentais la météo :

- Au fait, Fares, depuis quand les libanais portent des bottes de l’armée sur leur bateau ?

J’attrape alors le grappin d’un geste vif, et commence à le faire tournoyer autour de moi en lâchant peu à peu du leste à la corde, puis envoie le grappin en direction de la vergue pour l'arrimer. J’effectue ensuite une course circulaire pour prendre de l’élan et ramasser Nadir (l’homme)  au passage avant de nous projeter par-dessus bord et lâcher la corde au moment où nous sommes le plus loin du bateau de Fares.

Alors que nous tombons vers les eaux du port, je glisse à Nadir (L’homme) :

- Nages vers L’Hydravi…

PLOUUUF !!!

L’eau est froide et pleine de ténèbres, mais c’est toujours mieux que ce que j’avais pu ressentir dans la cabine du bateau de Fares.

Gardant l’air dans mes poumons, j’essaie de nager sous l’eau en direction de l’hydravion.  Lorsque je n’en peux plus, je remonte vers la surface et tente de faire les dernières brasses aussi rapidement que je le peux, tout en essayant de situer Nadir (L’homme).
Revenir en haut Aller en bas
Faust
Admin
Faust


Messages : 65
Date d'inscription : 10/04/2018

Feuille de personnage
Points de Keter:
Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Left_bar_bleue5/5Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty_bar_bleue  (5/5)

Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... EmptyDim 4 Aoû - 8:22

Fares restes là, totalement ébahi, tandis que les soldats sortent en criant. Tu as juste le temps d'entendre une voix dominer les autres que vous prenez un envol de bien plus courte durée que le précédent :
- Sahibbbbbbbbbbbbbbbbbb !!!! crie encore une fois ton apprenti voltigeur qui ne t'a absolument pas venir, et qui avec sa couverture accrochée au cou a un air de Superman Hindou impudique.

Au moment où ton corps touche la surface de l'eau, tu sens que quelque chose ne va pas. Tu n'aimes pas l'eau, ça tu le savais déjà. Plusieurs Oracles t'ont dit que c'était dû à ton Don pour Geburah. Quelle qu'en soit la raison, tu as toujours eu un peu peur de l'eau, tu n'as jamais su nager correctement, et tu as toujours eu cette impression de chat mouillé dès que tu devais plonger dans une plus grande surface qu'une baignoire. Mais là ce n'est pas uniquement ça. Comme si un alchimiste fou t'avait transformé en plomb et que ton corps lui-même t'attirait vers le fond. Ta vue se trouble.

C'est à ce moment là que tu sens la main de ton Fidèle Acolyte sur ta taille qui tire ton corps de plomb jusqu'à l'hydravion. Endolori comme par des courbatures fantômes, tu reprends ton souffle en essayant d'ouvrir les yeux et de bouger, mais en vain. Tu es un poids mort. tu entends le stacato caractéristique des balles de Pistolets-mitrailleurs MP35 qui te frôlent, puis tu arrives enfin à y voir clair au travers d'un voile rouge qui te prends toute la tête. Tu es derrière un flotteur et les balles pleuvent, mais vous êtes à couvert :
- Vite, Boss, tu dois vite monter sinon on va risquer d'être un peu morts ! Allez, pousses ! , t'ajoute-t-il le visage déformé par ton arrière train tandis qu'il te pousse sur le flotteur pour que tu montes.

Bon gré mal gré et sans vous faire trouer la peau, tu arrives à te hisser jusqu'au poste de pilotage ce Waco UBF 2, tandis que Nadir monte devant.

Démarrant le moteur en trombe, tu te demandes un moment si vous n'allez pas juste servir de cible d'entraînement à des SS et être coulés par le fond. Mais aucun tirs ne touchent de zones vitales et tu démarres miraculeusement après quelques toussotement, fonçant hors de portée des fusils allemands.

Alors que vous décollez, Nadir se tourne vers toi, totalement nu mais équipé de lunettes de pilotes. Il arbore un sourire extatique comme si tout cela n'était qu'un Jeudi comme les autres, levant un pouce vainqueur :
- Comme sur des roulettes Sahib ! Moi j'ai toujours su qu'on allait s'en sortir !...Enfin, presque toujours..., puis son sourire se fige un peu et il ajoute : Mais quand même, Monsieur Thorpe...Faites plus jamais ça, d'accord ?..

Une pleine lune énorme se découpe dans l'horizon nuageux tandis que derrière vous une épaisse fumée emplit Tripoli et le vestige de ce qui fut une des plus anciennes forteresses Croisées de cette région.

Mais ça, c'était avant qu'elle ne vous rencontre. Tu avais déjoué les pièges de Saint-Gilles et libéré une force ancienne comme le monde qui avait tenté de t'asservir mais que tu avais vaincu, en même temps qu'un monstre nazi du nadir, avant de prendre le large in extremis loin d'une armée de SS et d'un mystérieux occultiste qui devait les soutenir. Nadir (l'Homme) avait peut-être raison. On était peut-être un Jeudi comme les autres dans l'agenda d'un agent secret Ishim.

Le vent dans les cheveux, tu observes l'astre lunaire sortir des nuages. C'est beau, Tripoli, la Nuit...
Revenir en haut Aller en bas
https://ishim.forumactif.com
Contenu sponsorisé





Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty
MessageSujet: Re: Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...   Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Scène II : C'est beau, Tripoli, la nuit...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Lieu - Tripoli
» Scene III : The Lost Orb...
» Scène 2 : Paradis perdu...
» Scène I : Les Mystères de l'Altaï
» Scène I : dans l'antre du Pélerin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Partie :: Chapitre I : L'Appel de la Quête-
Sauter vers: