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 Scene III : The Lost Orb...

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Faust
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MessageSujet: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyDim 11 Aoû - 4:59

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Dans les Appartements privés de Lord Blackwell - 2ème étage du Café Groppi, Le Caire, Egypte - 14 Juin 1942

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La voix du vieux Lord et membre du Conseil des Sentinelles de l'Aube tonne comme si l'orage grondait dans la chaleur caniculaire du Caire au dehors :
- Wellington, en plus d'un Siècle et demi à ce poste, je n'ai jamais, je dis bien jamais assisté à un tel désastre. Cette opération est un véritable Fiasco. J'espère, Agent Thorpe, que vous mesurez toute l'ampleur de votre incompétence dans cette affaire...Si je n'étais pas aussi furieux, je serais sûrement muré dans le choc de ma sidération. Notre meilleure sentinelle, la "Légende aux yeux rouges" Thorpe, a littéralement envoyé dans le néant une pièce d'une rareté inestimable sans même savoir qu'elles pouvaient en être les conséquences, entraînant l’ensevelissement d'un édifice plus âgé que certains d'entre nous, en brisant -une fois encore- le Sceau sacré du Velum qu'il a pourtant fait le serment comme nous tous de protéger des yeux des mortels... Il marque une courte pause de dépit flegmatique en se joignant les doigts, avant de poser un regard furibond mais très "british" (bien qu'il ne l'ai pas toujours été d'après ce que Wellington t'en a dit) sur toi :
- ...Et non content de ses exploits, il nous apporte de biens sombres et étranges nouvelles sur des Arts Obscurs inconnus sans même pouvoir nous en dire plus sur un sujet qui aurait pu nous en apprendre long sur les projets des Loups nocturnes...

- Lord Blackwell, je me dois de préciser qu'à sa décharge l'Ag...

Le vieux Lord lève l'index, et Wellington se tait immédiatement, te laissant dans l'expectative de te demander s'il ne lui a pas surnaturellement intimé le silence :
- Je n'ai cure de vos explications, Lord Wellington. Je ne vous ai convié ici que par courtoisie et par respect pour votre relation de Mentor. Pas pour que vous deveniez son Avocat. Avez vous quelque chose à ajouter, Sir Thorpe ?

Le regard du vieux n'annonce rien de bon. Il te juge. Ce qui ne serait déjà pas une bonne nouvelle si le vieux n'était qu'un vieillard de la Chambre des Lords. Mais c'est aussi un Hesedien. Les Juges. Ceux qui d'un seul contact passent des pactes avec des esprits ou les punissent, ceux dont les serments sont paroles des cieux. Ceux qui peuvent clouer d'un simple regard ou d'une parole n'importe quel mortel et beaucoup d'Ishims dans leur culpabilité, au point qu'ils finissent par eux-même se donner la mort. Et tu les as déjà vu faire.

Décidément tu n'en démords pas depuis que tu es arrivé dans cette pièce où ils t'attendaient tous les deux. C'est vraiment un très mauvais Dimanche...


Dernière édition par Faust le Mer 27 Jan - 13:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyLun 16 Sep - 9:00

Le soulagement d’avoir quitté le chausse-trappe de Tripoli, puis celui de l’arrivée indemne au Caïre est de bien courte durée. Si les conditions climatiques me sont particulièrement agréable dans la cité égyptienne, le ventilateur de Lord Blackwell vient jeter comme un froid sur mon dimanche. L’impression désagréable d’être un écolier bredouillant devant la sévérité du maître d’école. Je pourrais bien lui rétorquer qu’il est plus facile de juger les autres quand on a son cul posé dans une chaise en cuir, mais les Hesediens ne sont pas forcément connus pour leur sens de l’humour. Je préfère jouer carte sur table. Avec une petite pointe acide tout de même.

- J’aimerai vous dire que j’ai été lucide, comme vous n’auriez sans doute pas manqué de l’être, mais les faits sont tels que vous les énoncez. Vous faites bien de parler d’un fiasco, car j’ai échoué. J’ai échoué car je n’ai pas su décoder le message que nous a adressé Saint Gilles. Il ne cherchait pas à protéger le Lithos de l’humanité, mais l’inverse. La forteresse n’était pas une protection pour l’Escarboucle, mais une prison pour son hôte.

Je marque une brève pause, conscient que mon explication, pourtant véridique, peut paraître grotesque au regard de l’une des éminences des Sentinelles de l’Aube.

- J’ai délivré la Vouivre de sa prison et par chance, peut-être parlerez-vous de stupidité, j’ai pu éviter de relâcher son pouvoir sur notre monde. Je ne le regrette pas, et suis prêt à subir les conséquences de votre jugement, car si je devais recommencer, j’en ferai de même…

Ces derniers mots sont prononcés sans le moindre défi, plus sur les bases d’un constat dont j’ai à présent la certitude. J’ajoute alors, comme après avoir libéré ma conscience de ce qui s’y niche :

- Quant au Général Klaus Engelmann et sa transformation en un être de Nadir pur… Je ne sais effectivement comment l’expliquer. Mais il semblerait que les Nachtwolfe aient atteint une maîtrise du Nadir bien plus avancée que ce que nous supposions. Bien plus dangereuse aussi. Engelmann ressemblait à une sorte d’Avatar de Nadir, une forme corrompue. Impossible de dire qui contrôlait l’autre…

Je fais silence, ne sachant trop quoi ajouter. C’est à présent au vieux Lord de décider de la suite. Même si cela ne le satisfait pas, j’ai au moins la certitude d’avoir fait ce qui est juste.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyMar 24 Sep - 11:35

Tel un Sphinx, les traits marbrés de Lord Blackwell n'ont pas bougé d'un iota tandis qu'il t'observait pendant toute ton argumentation, la flamme bleue de son regard d'acier acéré en seul témoin de la vie qui semble encore habiter un des plus vieux Ishims que tu connaisses.

Lorsque le silence se fait, il le laisse se répandre, et même Lord Wellington n'ose pas le briser, laissant le membre du Conseil t'évaluer dans cette ambiance pesante avec pour seul métronome le son des pales du ventilateur.

Au bout d'une demi minute, la voix du vieux s'élève, avec des accents moins sévères que ce à quoi tu t'attendais :
- Votre honnêteté est toute à votre honneur. Sachez que je l'apprécie à sa juste valeur. Trop peu de votre nouvelle génération en font montre.

Puis son ton se durcit un peu, même si tu sens une once de dépit dans ses inflexions :
- Jeune homme, même si vos exploits "Homériques" vous valent l'estime et l'admiration du vieux croulant nostalgique que je suis, ce monde a changé depuis que la Gloire d'Héra a foulé cette terre. Et le Conseil actuel ne perçoit plus les Héros d'antan d'un aussi bon œil en cette époque trouble...

Tu crois l'entendre grogner légèrement, avant de se lever, les mains sur son bureau. Une aura de pouvoir palpable d'une puissance que tu soupçonnais semble maintenant le nimber tandis qu'il déclame d'un air officiel et un peu théâtral :
- Oakley Thorpe, Elu de Geburah et agent des Sentinelles de l'Aube, vous êtes suspendu de vos fonctions. Compte tenu de vos états de service et de l'ampleur de cette affaire, le Conseil statuera sur celle-ci lors d'une Assemblée exceptionnelle qui se tiendra en huit-clos dans une semaine à Athènes. Jusqu'à cette date, vous porterez la marque d'Hesed...

Il lève la main d'un geste court, comme s'il balayait une mouche. Sa chevalière marquée du symbole des Sentinelles luit une seconde d'un bleu-blanc vif. Tes poils se hérissent et l'air autour de toi semble soudain s'électriser. Une douleur aigüe te transperce l'avant bras, comme si des milliers d'abeilles avaient décidé de planter leurs dards au même instant. Tu vois alors apparaître lentement un symbole bleuté sous ta peau. La brûlure est telle que tu manques de défaillir, mais tu serres les dents. La douleur s'estompe, ainsi que la lueur, ne laissant plus que la brûlure d'un éclair noirci. La marque d'Hesed...

La voix autoritaire du juge déchire l'air devenu trop épais, ses yeux emplis de foudre te fixant d'un air inflexible :
- Vous êtes maintenant marqué par le Conseil. Où que vous soyez nous vous retrouverons. Si vous parlez de notre organisation, nous le saurons. Si vous nous trahissez, nous vous détruirons. Vous voilà prévenu.

Il se rassoit lentement, et l'air ambiant redevient moins palpable et oppressant. La scène s'estompe ainsi que l'odeur d'ozone, et Lord Wellington se lève soudain en invectivant Blackwell :
- C'est un véritable outrage ! Le Conseil ne peut p...

Le vieux Lord lui coupe à nouveau le sifflet, sans même hausser le ton :
- ...Le Conseil peut, au contraire. Et le Conseil le doit. Quand bien même Monsieur Thorpe est effectivement un des nos meilleurs agents. Les circonstances sont ce qu'elles sont, Lord Wellington. Et j'espère que vous ne comptez pas contester la décision du Conseil...Pour votre bien. Me suis-je bien fait entendre ?

Les deux Lords joutent du regard, mais Wellington finit par céder, pour la première fois depuis que tu le connais :
- C'est on ne peut plus clair, Proconsul Blackwell...

Le vieux magistrat a un rire sec à la mention de ce titre, avant de se débarrasser de vous d'un geste tout aussi abrupt :
- Allez, maintenant. Nous nous reverrons dans une semaine à l'assemblée.

Tout en t'exécutant bon gré mal gré, tu sors de la pièce, Wellington à ta suite. Tu descends le vieil escalier en observant la marque. Une des pires malédiction que tu connaisses. Un lien indéfectible entre le porteur et le Juge. Un lien qui lui permet de t'atteindre et de te manipuler à sa guise, où que tu sois. Même si tu connaissais déjà l'Histoire de ce jugement mystique, tu réalises maintenant mieux la toute-puissance des Elus d'Hesed, et la crainte qu'ils inspirent. Mais tu saisis aussi mieux les histoires sur les insurrections de la Société Ishim pour renverser les Hesed de leurs trônes.

La voix aimable de Wellington s'élève dans l'écho du couloir frais, véritable paradis dans cet enfer de chaleur que tu sens venir de cette contrée désertique :
- Je suis sincèrement désolé, Oakley. Vraiment. Je ne sais pas exactement ce qu'il se trame, mais je compte bien avoir le fin mot de cette histoire. Et je me battrais jusqu'au bout pour ta réintégration. Cette injustice sera réparée, je t'en fais la promesse.

Tu sais qu'il le pense, même si l'importance et la violence incompréhensible de la décision du Conseil n'augure rien de bon pour ton destin au sein de l'Aube. Pour une raison que ni toi ni lui ne comprenez, on t'a cloué au pilori d'un procès qui pourrait amener à ta mort prochaine, ou pire.

Tandis que vous continuez de converser en sortant de l'immeuble, tu vois apparaître Nadir de l'autre côté de la rue. Bien éduqué, il y reste, attendant que tu le rejoignes.

Alors que vous vous quittez, le Lord surveille la rue une seconde, avant de t'annoncer en chuchotant :
- "Il y a quelque chose que tu dois savoir, Oakley...La Pierre de la Vouivre...". Mais il ne finit pas sa phrase, il se tient le cou et une expression étrange déforme son visage, puis ses yeux s'éteignent alors qu'il tombe raide mort en pleine rue.

Tous tes sens et ton esprit sont en alerte et tournent à plein régime. Tu as senti l'Ether dégagé par la magie qui a servi à lancer ce que tu suppose être un projectile magique. Sûrement empoisonné d'une façon ou d'une autre, une magie tellement puissante qu'elle a eu raison de Wellington en quelques secondes.

Ton regard fouille les lieux. Nadir essaie de suivre ton regard, mais semble dans l'incompréhension et court vers toi :
- Boss, qu'est-ce qu'il se passe !?

Au moment où il arrive, tu repères la signature éthérique de l'assassin. Une silhouette noire encapuchonnée sur le toit d'en face. Il se lève et commence à courir dans la direction opposée.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyMar 8 Oct - 9:50

Avant même que le vieux Lord ne prononce sa sentence, j’en pressens le contenu. Peut-être sont-ce les mots de réconfort préalable à la sanction, peut-être est-ce l’électricité que je peux presque sentir dans l’air de la pièce, ou bien tout simplement le pressentiment que quelque chose se trame qui est détaché de mes actes et que certaines personnes (du conseil ?) ont tout intérêt à ce que je ne fouille pas trop près de leurs affaires.

Inéluctable, le châtiment tombe.

La douleur fulgurante dans mon avant-bras me fait grimacer jusqu’à puiser dans mes ressources pour ne pas hurler de douleur. Incrédule, je regarde  la marque noircie sur ma peau qui me met à la merci des Hesediens. J’aimerai dire à Lord Wellington qu’il est inutile de s’opposer à cette décision, qu’il est vraisemblable que son auteur n’en est même pas l’instigateur, mais les deux Ishims s’affrontent dans un duel verbal perdu avant même d’avoir commencé par mon mentor. C’est donc en sa compagnie que je quitte l’asphyxie du bureau de Lord Blackwell, heureux de trouver dans le couloir une brise qui souffle doucement un air de fraîcheur avant une journée qui s’annonce torride. La réputation d’intransigeance des élus d’Hesed n’est pas usurpée, même lorsqu’elle flâne avec le délit d’initiés.

Dehors, j’écoute de loin les mots rassurants de Lord Wellington, perdu dans ma quête intérieure pour donner un sens ou un objectif à la décision du conseil des Sentinelles de l’Aube. L’arrivée de Nadir est occultée par le subtil changement de ton dans la conversation. Je tends alors l’oreille avec plus d’attention à ses propos, mais Lord Blackwell s’effondre avant de les achever. L’expression de son visage, l’électricité palpable dans les champs d’Ether, tout cela indique un assaut magique à l’encontre de mon mentor. A l’arrivée de Nadir à mes côtés, je réagis instantanément :

- Préviens les secours, il vient d’y avoir un attentat contre Lord Wellington.

Mes consignes passées, je me précipite en direction du bâtiment sur lequel j’ai repéré le probable assassin. L’idée que ma tentative de poursuite soit perçue par Lord Wellington et ses consorts comme une preuve de culpabilité vis-à-vis de la mort de Lord Wellington me traverse l’esprit, mais la nature des Geburah est ainsi faite, nous réagissons parfois instinctivement sous le feu de l’action.

Je traverse la route encombrée de monde aussi vite que j’en suis capable, tête levée, pour observer les alentours du bâtiment sur lequel était positionné l’agresseur, un Ishim. Si l’assassin a la possibilité de sauter de toit en toit, j’essaie de sprinter dans les rues en le gardant à vue pour le prendre de vitesse en gagnant un édifice sur sa route et en grimper les marches quatre à quatre pour l’intercepter. Si il n’a aucune possibilité de passer de toit en toit, je rentre dans le bâtiment où il a commis son crime pour l’intercepter à l’intérieur.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyJeu 10 Oct - 10:56

Laissant là un Nadir interloqué, tu te mets à courir à toute jambe pour traverser la rue bondée de touristes et de marchands, te laissant guider par l'intuition toute Geburéhenne qui t'habite depuis ton enfance. Arrivé de l'autre côté du toit, tu entraperçois la silhouette noire sauter sur le toit d'en face avec une agilité presque surnaturelle. Ton cerveau tourne à plein régime pour te souvenir de ces rues que tu as fréquenté quelques fois au cours de tes missions. Tu évalues rapidement sa trajectoire et fonce tout droit au lieu de le suivre, pour tomber sur lui plus rapidement que tu ne l'aurais cru. Comprenant que le tueur est plus rapide que toi, tu changes ton fusil d'épaule et te concentres quelques secondes sur le cruel soleil qui frappe ta peau et sa chaleur, une méthode aisée pour t'aider à synchroniser ton corps avec la Sphère de Mars. Ton corps s'enflamme de l'intérieur, et cette énergie t'envahit te rendant plus fort, plus rapide et plus alerte.

Tu cours tel un guépard chassant sa proie vers le second point d'interception, puis saute et grimpe comme un léopard de tenture en fenêtre pour atterrir avec une grâce féline sur le toit, au moment même où ton adversaire y pose un pied. L'individu porte une tenue noire typique des bédouins du désert, le visage masqué d'un Keffieh noir. Seuls ses yeux noirs et fins et sa peau foncée te font dire qu'il s'agit si ce n'est d'un bédouin d'un homme basané d'âge mûr. Mais c'est surtout son aura qui te choque. Une aura qui ressemble un peu à celle d'un Général SS allemand maintenant mort.

Vif comme l'éclair, il court vers toi tandis que tu peux distinguer des sortes de tentacules de Nadir se matérialiser depuis son dos dans une vision digne d'un film d'horreur. Mais ton corps synchronisé avec Geburah est boosté par les énergies du feu du désert. Tu esquives en sautant sur le côté, les tentacules s'abattant là où tu te trouvais quelques secondes plus tôt. Tu coures et concentre la puissance de ton élément de prédilection dans ton poing avant de le frapper violemment. Un choc sourd qui aurait pu arracher la tête d'une personne normale. Mais tu te doutais que ce ne serait pas le cas de cette...Créature, à défaut d'un meilleur mot à ce que tu vois de l'horreur de cette aura hybride.

Le choc arrache la moitié du visage de l'assassin et son keffieh tombe pour te montrer l'horreur de ces stigmates du Nadir. Tu as déjà vu ça chez des Ishims qui avaient franchi le seuil de non retour. En général ils sont morts dans les quelques jours qui ont suivi. Mais lui ne semble pas être affecté par ces mutations, au contraire il semble en tirer une certaine puissance. Son visage bouge, ou plutôt des sortes de vers sous sa peau, et sa peau se reconstitue tandis qu'il se relève difficilement.

Tu ne lui en laisses pas l'occasion, lui assénant un violent coup de botte dans la tête, le projetant contre un des rebords du toit dans un vol plané impressionnant.

C'est à ce moment là que tu la vois. Une main gantée de cuir qui apparaît à côté de l'assassin. Puis une tête blonde qui se hisse depuis le toit. Tu secoues la tête de dépit.

Daphnée Jones. La soeur d'un de tes anciens collègues Franco-Anglais des sentinelles. Un archéologue et un chercheur avec qui tu t'entendais bien, jusqu'à ce qu'il se fasse avoir par les Nachtwolfes. C'est en suivant ses notes que tu es arrivé jusqu'à Saint Gilles et l'escarboucle. Et sa sœur est aussi têtue et volontaire que lui, à la différence près qu'elle n'est pas une Ishim, et qu'elle ne connaissait rien des activités surnaturelles de son frère. Tu l'as déjà écarté de plusieurs de tes enquêtes, mais elle est loin d'être bête et se doute de quelque chose, cherchant à prouver ses "folles théories" sur la mort de son frère Hugh. Et dire que c'est une tête de mule serait une insulte pour ce noble animal.

Elle te sourit en se hissant sur le toit, mais c'est avant qu'elle ait vu la main emplie de veines noires qui saisit sa gorge et qui la jette de l'autre côté comme un fétu de paille. Mais elle est agile, et roule pour se retourner au dernier moment. Son regard t'interroge alors qu'elle se relève en époussetant sa veste de cuir marron :
- J'espère que je ne vous dérange pas...Et vous allez me dire que c'est encore moi qui ai une hallucination, c'est ça ?, dit-elle ironiquement en montrant ton adversaire dont le physique défie maintenant toutes les excuses que tu pourrais inventer sur le sujet.

Mais tu as d'autre préoccupations. Quelque chose ne va pas. L'aura de l'assassin a changé. Un sceau qui a dû être gravé directement sur son corps vient de s'activer. Tu comprends vite ce qu'il se passe tandis qu'il crie : "Allāhu ʾakbar !" et qu'il fonce sur Daphnée que ce sceau va entraîner votre mort à tous les trois...
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyLun 28 Oct - 18:21

Poussé par l’incandescence qui enflamme mes muscles et mes sens sous l’effet des rayons brûlants du soleil, je me lance à corps perdu dans la poursuite. Rapidement je réalise que mon adversaire est bien plus qu’un simple tueur, m’obligeant à changer ma stratégie pour tenter une interception.  Et cette nouvelle stratégie s’avère être la bonne lorsque je grimpe en vitesse sur le toit choisi pour me retrouver face au tueur. Mon sang bouillonne à la vue de l’assassin de mon  mentor, menaçant mon propre équilibre Etherique. Pourtant, comme un propre reflet du Nadir qui envahit mon cœur, l’aura de ce tueur, de cette créature, vient me rappeler le danger qui menace lorsque l’on cède à cette pulsion.

Il est trop tard et déjà la fureur de Geburah se déchaîne à travers le coup de poing que j’assène à l’assassin. Instinctivement, je sais qu’il en faudra plus que cela pour venir à bout de ce nouvel adversaire. Les tentacules et le visage reconstitué par le Nadir viennent malheureusement confirmer mes soupçons. Une mauvaise sensation de déjà-vu m’assaille, mais je profite de mon avantage pour expédier un nouveau coup qui projette mon adversaire à distance. Révulsé par les forces du Nadir qui reconstitue le visage du tueur, je m’approche de lui, menaçant.

- Qui es-tu ? Qui est ton commanditaire ? dis-je en anglais, puis en arabe.

Déjà mes poings sont proches de s’embraser pour porter un coup fatal sous le brasier de ma colère. L’arrivée complètement inattendue de Daphnée, la sœur de Hugh Jones, prend complètement au dépourvu mes projets meurtriers. Alors qu’elle s’apprête à monter je  crie : « Daphnée, no… » mais les mots s’étranglent dans ma gorge tandis que la créature la saisit pour la projeter à quelques mètres de moi. Par chance ou par qualités athlétiques, l’archéologue se remet sur pieds sans avoir l’air de souffrir de sa chute.

Désarçonné, je me demande comment celle-ci est arrivée jusqu’à ce toit au coeur du Caire ? Je cligne des yeux d’ahurissement lorsqu’elle semble satisfaite d’elle-même et pointe du doigt la créature qui a assassiné quelques minutes plus tôt Lord Wellington. L’irruption surréaliste de la jeune femme me laisse bouche bée suffisamment longtemps pour que l’assassin se remette sur pieds et déclenche un sceau de pouvoir dont les intentions deviennent claires lorsqu’il en appelle à son Dieu.

Mes réflexes prennent le dessus. L’angle de la course ne fait aucun doute, le tueur se précipite sur Daphnée et son intention est claire. Par chance, l’énergie des Ethers solaires continue de courir dans chaque fibre de mon corps. Je bondis en direction de la bombe prête à exploser, épaule en avant pour l’intercepter et le propulser par-dessus le rebord du toit, me remémorant mes attitudes de joueur de rugby à l’université de Cambridge. J’accroche d’une main une corde à linge qui traîne là pour éviter que mon élan ne m’entraîne à la suite du tueur dans le vide.

Enfin , du moins est-ce l’idée…
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyVen 29 Nov - 14:36

Le Feu du Désert brûle dans tes veines tandis que tes jambes se propulsent puissamment sur le kamikaze moyen-oriental. La mêlée est de courte durée. Surpris par ton geste, le mutant nadirien se laisse emporter par ton élan tandis que tu agrippes au hasard la première corde à linge qui passe avant de sauter avec lui dans le vide sous le regard médusé de Daphnée que tu entraperçois juste avant ta chute.

La gravité vous emporte, et comme d'habitude à l'approche de la Mort, ta vie défile devant tes yeux. L'assassin part devant, te montrant la voie dans un sourire totalement fou, tandis que du coin de l'oeil tu as juste le temps de voir une silhouette poussant une carriole remplie de vêtements et de tout un bric à brac. Tu tentes de te tenir à ton filin de secours. Le filin tire sur son accroche, un vulgaire piquet qui cède sous ton poids et vous emporte tous les trois vers le sol, trop rapidement pour que tu puisses réagir. Par réflexe tu te recroquevilles pour tenter de contrôler ta chute, mais en vain.

C'est alors que tu vois la carriole juste en dessous de toi. Tu n'as pas le temps d'analyser, juste de tomber dans un tas de tu-ne-sais-quoi qui sent vraiment mauvais. Ta vision se brouille quand même sous le choc, la carriole craque, mais elle a semble-t-il amorti le choc.

Noir total.

Tu crois être tombé dans l'inconscience, avant d'entendre une voix connue :
- Patron ! Sahib, ça va ?

Ton cerveau reprend de l'oxygène. Nadir t'as apparemment sauvé la mise juste à temps.

Au-dessus de toi, tu entends une autre voix, plus féminine :
- Professeur Thorpe ! Vous allez bien ?! Professeurrr ?!

Tu te relèves tant bien que mal en soulevant le tas de vêtements le reste du bazar qui t'a sauvé la vie, et tu as tout juste le temps de voir ton apprenti et acolyte te relever pendant qu'un petit attroupement vous regarde, l'air ahuri, et d'autres s'approchent du cadavre :
- Sahib, j'avais pas dit de plus refaire ça ?! Vous en avez pas marre de...

Tu ne peux pas en placer une, mais un frisson te parcoure le corps entier malgré la chaleur en regardant les badauds autour du cadavre. Par réflexe, tu as juste le temps de saisir Nadir et te retourner en concentrant ta synchronisation avec Geburah à son maximum. L'explosion est retentissante, violente et mystique. Dans ton cerveau plusieurs idées s'entrechoquent. La bombe humaine. Nadir. Daphnée. Mais il est trop tard pour tout ça. Tu es projeté à plusieurs mètres, et tu sens ton dos bruler comme si la lave d'un volcan venait de lui couler dessus. Des piques dans le dos te transpercent, et tu tombes à terre, écrasant totalement Nadir de tout ton poids.

Noir Total, deuxième prise.

Bruit sourd d'un acouphène lancinant qui déforme des cris et des pleurs. Tu ouvres les yeux. Ton dos n'est que brûlure et douleur. Tu relèves ton visage vers Nadir qui tremble de peur :
- Sa...Sahib...Vous allez...Bien ?

La réponse à cette question est difficile. Tu vois encore trouble, la douleur dans ton dos te fais regretter de ne pas être tombé inconscient. Mais ta physiologie d'Ishim et le fait que tu aies apparemment absorbé une bonne partie de l'explosion avec tes pouvoirs font que tu es encore en état de parler et visiblement de te relever.

La voix de Daphnée hurle alors que tu la distingues vaguement descendre par la façade à moitié détruite à l'aide d'une corde à linge convertie en corde de rappel.

Autour de toi, la scène est apocalyptique. Les façades détruites. Les gens qui crient. Cette femme qui ramasse le cadavre de son fils. Tu t'aperçois alors du cratère qu'à laissé le corps du commando suicide, comme l'épicentre de ce massacre de dizaines de personnes.

- Professeur Thorrrppppeeeeee ! Hurle la jeune femme tandis qu'elle s'approche de toi, constatant que tu es vivant : Professeur, vous allez bien ?!...Je...Vous...Qu'est-ce qu'il s'est passé !? Dit-elle en faisant des grands gestes pour montrer le toit, vous, et tournant la tête vers le cratère : Mon...Dieu...C'est horrible...Il faut appeler les secours..., finit-elle totalement tétanisée par cette vision de cauchemar.

Dans le vide qui s'est créé à cet endroit, tu sens malgré tout une trace. Une aura de cette énergie qui a fait exploser ce sceau. Et tu réalises soudain que tu as déjà senti cette aura. Le cercle que tu avais senti sur le bateau de ce trop cupide Fares. Il s'agit de la même signature aurique. Et donc du même homme. Bien que tu soupçonnes plus un Ishim qu'un Homme d'être responsable de tout ça.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyLun 9 Déc - 17:04

Sans peser les conséquences, à l’instinct, je me précipite contre le mutant Nadirien dont j’ai lu les intentions. Lorsque je le percute, je tente vainement d’éviter une chute mortelle avec le filin d’une corde à linge qui cède sous mon poids. La chute ne dure que quelques instants, mais je peux croiser le regard empreint d’une folie destructrice de l’assassin de Lord Wellington. Moins de deux seconds plus tard, j’achève ma chute dans un tas de vêtements qui doit être empli de sous-vêtement et de chaussettes, au vu de l’odeur. Les narines saturées, mais vivant! Aussi improbable que cela puisse paraître. Etourdi et un peu perdu, je réalise alors que Nadir l’homme vient une nouvelle fois de me sortir d’un bien mauvais pas.

Je chancelle en me relevant, encore désorienté par le choc et répond un incertain « Ca va oui, enfin je crois.» à Nadir l’homme.

Peu à peu les morceaux du puzzle se reconstitue dans mon esprit, et malgré les appels de la sœur de Hugh et le sermon de mon fidèle compagnon (jusqu’à sa future traitrise comme tous les compagnons fidèles de mon MJ), le regard fou du kamikaze s’impose au fer rouge dans mes pensées. Je n’ai que le temps de me retourner pour protéger Nadir l’homme, utilisant la force de Geburah qui consume encore mon corps pour nous protéger tous deux de l’explosion avant que le reste ne soit plus qu’une sensation de douleur infinie.

Lorsque je reprends à nouveau conscience de mon entourage, il paraît flou, brouillé par le sifflement qui vrille mes tympans et une vision altérée. La rue autour ressemble à l’une de ces villes ravagées par les bombardements des forces nazies. A nouveau le puzzle doit se reformer pour que je puisse comprendre ce qu’il s’est passé. Plusieurs personnes sont mortes, dont un enfant, car j’ai voulu en protéger une autre. Un creux ignoble s’ouvre dans mon ventre, berceau de la culpabilité et du remords.

Je me relève péniblement, victime d’un équilibre précaire. Le spectacle de désolation se fait plus net, plus douloureux maintenant que je comprends que mon manque de discernement en est à l’origine. Comme réponse à la déclaration de Daphnée, je dis doucement au jeune homme que j’ai protégé :

- Vas chercher les secours, Nadir. Et retrouves-moi à l’hôtel.

Apathique, je m’approche du cratère formé par l’explosion où était tombé le kamikaze Nadirien. Je la détecte alors: la signature aurique. Un bouillon de colère commence à courir le long de mes nerfs, ce qui a au moins le mérite de me permettre de reprendre le contrôle sur moi-même. J’attrape une Daphnée Jones horrifiée par le coude avant de lui faire prendre la direction inverse au drame :

- Venez, on ne peut pas rester ici, lui dis-je avec autorité.

D’un pas vif, j’essaie de nous éloigner de l’explosion en nous perdant dans les ruelles du Caïre. En chemin, je demande à la sœur de Hugh :

- Qu’est-ce que vous faites ici, Daphnée ? Et comment vous êtes-vous retrouvée sur ce toit ?

Dans ma tête, la suite des évènements commence à se dessiner clairement : Attirer Farès dans la ville Egyptienne, et le faire parler sur la créature qu’il abritait sur son navire. Ca tombe bien, le frère de Farès travaille ici. Que le conseil et Lord Blackwell fassent ce qu’ils veulent, je ne laisserai pas la mort injuste de Lord Wellington et d’innocents sans réponse.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyLun 3 Fév - 10:49

Nadir a un regard sidéré, mais au bout de quelques secondes il s'exécute avec son sang-froid habituel. Malgré ses défauts, ce gamin est un vrai héros dans l'âme.

Daphnée se laisse tirer hors de cette scène morbide, mais tu sens qu'elle t'observe. Tu réalises alors que la moitié de tes vêtements sont calcinés dans le dos, mais que ta physiologie est en train de finir de soigner les dommages que ton corps à subit. Impossible à dissimuler dans l'instant, tu sais que, comme tous les mortels qui ont su pour toi, la confusion a due envahir la jeune soeur de Hugh.

- Je...Je l'savais. Tout ça. Hugh. Vous. Les récits. Tout est lié...Vous...Vous êtes un...Ange, n'est-ce pas ? Un...Ishim ?

Déduction partielle des données dont la jeune femme dispose, mais pas si mal pour une mortelle non initiée. Elle était déjà arrivé à plusieurs conclusions très proches de la vérité en utilisant seulement son imagination et son intelligence, ce qui était admirable.

Après un long silence (ou ta réponse), la cadette de le riche famille des Jones finit par répondre à ta question initiale en sortant un carnet dont tu reconnais l'écriture : Hugh.

- Je suis tombé là-dessus dans un casse-tête en bois caché dans un des tiroirs de mon ancienne chambre de notre Manoir du Dorset. Il me l'avait laissé, probablement au cas où il lui arrive malheur...Finit-elle la voix un peu étranglée : Je...Ne sais pas ce que tout cela signifie. Il est codé. Mais en l'étudiant je me suis aperçu qu'il y avait des coordonnées et des lieux de rendez-vous. Dont un qui revenait souvent. Après plusieurs jours j'ai réussi à déchiffrer une partie du code. C'était au Café gropi, ici, au Caire. Alors...Je...Je suis venue, et je vous ai vu.

Elle finit en te fixant d'un regard troublé par la Vérité si simple et pourtant si extraordinaire de ce qu'elle vient d'apprendre. Le monde n'est pas ce qu'il paraît. Et il cache bien des choses dont elle ne fait qu'imaginer la surface.

De ton côté, le plan pour suivre la piste du Monstre derrière les Monstres se met en place. Mais il te faut d'abord réfléchir à quoi faire de ce carnet et de Daphnée. Parcourant l'ouvrage à la couverture en cuir usée, tu t'aperçois que c'est un code assez complexe sur plusieurs niveaux de cryptage, dont des symboles ishims et ce que tu évalues comme étant un code à clé d'ouvrages, ce qui est problématique puisqu'il faut dans ces cas là connaître le ou les ouvrages adéquats pour décrypter le code...

Plusieurs choix s'offrent maintenant à toi. Tu sais que le Conseil doit vous surveiller, et tu ne sais pas ce qu'ils penseront de cette nouvelle incartade contre le Voile que tu es censé protégé. D'un autre côté, tu sais que Daphnée Jones est une Archéologue qualifiée, intuitive et d'un courage qui frise l'inconscience quelquefois. De plus elle pourrait être un atout pour décoder le carnet de son frère et t'aider à trouve les ouvrages ainsi que les pistes d'autres recherches dont elle aurait pu entendre parler. Hugh était quelqu'un de prévenant mais surtout de mystérieux. Et ses travaux avait sûrement un rapport avec ce qui se jouait du côté des Loups Nocturnes. Peut-être avait-il noyé tous ces secrets dans un langage que seule sa soeur pourrait comprendre.

Le dilemme se pose à toi quelques dizaines de secondes. Lui faire effacer la mémoire ou la confier au Conseil (ce qui reviendrait probablement au même), ou l'utiliser et potentiellement risquer la colère d'un Conseil déjà relativement remonté. Tu sais avoir encore quelques soutiens et passe-droits vues tes anciennes accréditations et ta réputation auprès de beaucoup d'Ishims et mortels des Sentinelles, dont un certain nombre que tu as formé toi-même.

La voix de Daphnée te tire de tes réflexions, tout en t'y ramenant :
- Je sais c'que vous pensez. Mais je vous promets que je ne serais pas un boulet. Laissez-moi venir avec vous. J'ai le pressentiment que c'est ce que mon frère aurait voulu. Même s'il a essayé de me protéger de tout cela. Il voulait que j'ai ce carnet. Il savait que je chercherai à comprendre, et que je ne m'arrêterai pas avant que sa mort ne soit vengée. Emmenez-moi avec vous. Je vous en prie, Monsieur Thorpe...
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyVen 14 Fév - 15:06

Lorsque je nous estime à l’abri de potentiels zélés poursuivants, je m’arrête enfin, à l’ombre d’une venelle qui masque les rayons du soleil. Je fixe Daphnée, dont la blondeur et le regard empli de curiosité me ramène à Hugh, sans doute le meilleur ami que j’ai eu parmi les Ishim. Mais là où l’archéologue était un érudit d’un calme olympien, sa sœur est emplie d’une fougue débordante. Je fixe la jeune fille et essaie d’être le moins condescendant possible dans ma réponse :

- Ecoutez Daphnée, je suis vraiment désolé que vous découvriez tout cela d’une façon aussi brutale. C’est un peu long à expliquer, et nous n’en avons pas le temps ici. Je ne suis pas un Ange, loin de là me dis-je en aparté, mais je suis bien un Ishim. Comme Hugh en était un.

Je serre le précieux carnet dans mes mains. Je connais suffisamment Hugh pour penser que ces carnets constituent certainement une clé occulte. Qu’il ait choisit de la remettre entre les mains de sa cadette est un signe que je ne peux ignorer, tout comme le fait qu’il l’ait aiguillé vers le café Gropi qui était un endroit où nous aimions nous retrouver pour fêter la réussite d’une mission. Ma décision est prise, et tant pis pour le conseil. Je dois faire confiance à Hugh.

- Je sais que tout ça doit vous paraître complètement fou, mais je pense que Hugh vous a laissé ce carnet pour une bonne raison le connaissant. Mais je dois vous avertir, le monde que vous allez découvrir est un endroit dangereux, au-delà de la seule menace nazie. J’essaie de ne pas me montrer trop grandiloquent, mais de lui faire intégrer le danger inhérent à suivre la quête sur laquelle elle s’est lancée.  En attendant, nous ne pouvons rester ici. Ce kamikaze n’était que la première vague d’une onde qui menace de submerger ce à quoi votre frère et moi-même croyions. Venez !

Je nous conduis vers l’hôtel Shepheard où nous avions notre chambre avec Nadir l’homme et Lord Wellington. En premier lieu, et même si cela n’est pas correct, je vais visiter la chambre de mon mentor en quête d’éventuels indices, si bien sûr personne ne l’a fait avant moi. J’envoie également Nadir à l’Auberge des Pyramides, sur l’avenue des plaisirs. Charge à lui d’y guetter l’arrivée du frère de Farès qui y passe ses nuits à contempler les plus belles danseuses du ventre de la ville, et de l’Egypte même dit-on. Lorsque ce dernier y arrivera, Nadir devra m'avertir pour que nous ayons une « petite discussion ».

Lorsque j’en ai fini avec la chambre de Lord Wellington, je me rends au bureau de poste le plus proche et faire parvenir le télégramme suivant à Michel Boulier, un Ishim français de l’auspice Tipheret avec qui nous étions amis, Hugh et moi. Le meilleur occultiste que j’ai rencontré, et aussi l’un des plus brillants briseurs de codes que j’ai rencontré.

«  Besoin d’aide – Voile à déchirer – Hôtel Mystères de Ramsès – OT »

Lorsque c’est fait, je ramasse mes affaires et celles de Nadir, puis propose à Daphnée de récupérer les siennes avant que nous allions nous installer dans un petit hôtel miteux à proximité du souk : le Mystères de Ramsès.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptySam 30 Mai - 18:54

Le lendemain après-midi sur la terrasse de l'Hôtel Mystères de Ramsés

Tandis que vous observez dans le silence langoureux de la terrasse un Michel à la barbe poivre et sel et aux cheveux longs en bataille examiner derrière ses lunettes le carnet et le dossier d'un regard extatique, tu fais mentalement le point sur ce que tu as appris ces dernières heures.

L'appartement de feu ton Mentor avait donné quelques résultats, dont le dossier que tenait Michel, qui semblait parler des opérations du MI6 mais était en fait codé par une illusion complexe dont le sens t'échappait. Tu restes toutefois intimement persuadé que ton ennemi avait un coup d'avance et avait allégé ce dossier de quelques pages en essayant de camoufler très méticuleusement son crime. Mais il ne te connaissait pas, ou pas assez, pas plus que ton Mentor.

Farès avait été plus facile à débusqué que prévu, trahi par son frère Aziz qui voyait d'un assez mauvais oeil le fait que son frère couche avec sa femme. Et comme il tenait plus à ses petits arrangements gouvernementaux qui lui permettaient de faire du recel d'oeuvres d'art égyptiennes qu'à son frère ou son infidèle de femme, il avait avoué que Farès était arrivé un peu après toi pour lui "rendre visite". Tu l'avais trouvé avec la femme d'Aziz, et l'avait emmené jusqu'à une discrète planque du MI6. Là, après quelques coups sévère d'un exutoire dont tu avais besoin, il t'avait tout avoué. Ton ennemi se fait juste appeler Herr D, et tout le monde semblait le craindre, y compris le Général Engelmann. Longiligne, habillé en SS, des cheveux longs et des yeux noirs sur un visage aux traits trop lisses mais assez banals, et une peau d'albâtre. De type nordique, d'après Farès.
Le deuxième élément intéressant que tu as tiré de cet interrogatoire est une discussion entre les soldats lorsqu'ils t'attendaient dans le bateau. Les deux soldats discutaient du froid qu'il ferait sur l'Altai Mongol.

Voilà tout ce que tu avais appris jusque là. Et maintenant Michel, qui était en train de griffoner sur un carnet salle en ponctuant sa lecture de "Non, ça ne fonctionne pas..." et de "Non, ça ne peut pas être ça...", allait peut-être t'apporter plus de pièces pour compléter ce puzzle.

Il finit par lever un regard vitreux sur toi en levant un doigt fin et presque crochu :
- Excelsior !

Il finit de regarder en faisant tourner les pages des deux documents simultanément, profitant de ses dons de lecture rapide et de mémoire photographique :
- Bien...Le premier ouvrage...Enfin, le carnet...Il s'agit visiblement d'un rapport d'enquête que son frère Hugh menait sur les Nachtwolfes et leurs ramifications. Il semble qu'en cherchant l'escarboucle il ait pu intercepter des communications du groupe qui parlait de l'Escarboucle mais aussi d'une...Orbe ? et d'un certain "D" qu'il finit par appeler Daegann par rapport à d'autres sources. Il décrit en aussi en détail ses recherches sur l'Escarboucle, mais rien qui ne sorte de l'extraordinaire ou que tu ne saches déjà, je pense...Il a suivi sa piste jusqu'à Saint-Gilles -très malin- et t'as ensuite donné ces informations pour ensuite continuer ses recherches sur les Nachtwolfes. Il les soupçonnaient de rechercher l'escarboucle pour s'en servir à des fins mystérieuses mais terribles en rapport avec cette Orbe...

Il marque une pause, soufflant la fumée de sa gitane :
- Ton ami suivait une voie dangereuse, mon ami...Sûrement ce qui a causé sa perte. De ce que nous connaissons de ce groupe occulte, il serait dirigé par des mystérieuses forces occultes en lien avec le Nadir. Peut-être un groupe maléfique d'Hodiens ou de Geburiens..

Il finit sa lecture à une rapidité hallucinante, puis annonce au bout d'un moment, t'observant d'un air un peu clinique :
- C'est à peu près tout ce qu'il y a d'intéressant. Il dit qu'il aime sa sœur plus que tout, et qu'il espère que s'il venait à mourir, tu prendras soin d'elle.

Ayant fini son annonce, il passe tranquillement au deuxième ouvrage, le dossier, tandis que Daphnée se lève pour aller se "refaire une beauté" :
- Mmm..., puis il fait discrètement une passe de ses doigts fins devant les pages du dossier, et annule l'écho qui empêchait de le voir correctement : voilà...Tiens.

Il te tend le dossier. Le texte et les photos n'ont rien à voir. Il s'agit en première lecture d'une étude sur l'escarboucle, et une Légende sur des Lithos appelés les Sipharas.

Lorsque Michel tombe sur ce passage il t'arrache le dossier des mains d'un air totalement possédé :
- IM-PO-SSIBLE ! S'écrie-t-il devant les quelques clients qui ont eu le courage de défier la canicule du début d'après-midi.

Il lit le reste à toute vitesse, presque fébrile :
- Mon Dieu...Les Sipharas...

Devant ta probable incompréhension, il finit par dire d'un air distrait tandis que Daphnée revient de son petit toilettage, les yeux un peu bouffis :
- Oui, oui, bien sûr, tu ne sais pas de quoi je parle...Hum...Les Sipharas sont...Un peu le Graal de tous les Ishims en ce qui concerne les Pierres de pouvoir. Elles sont un mythe parmi les chercheurs alchimistes comme moi...

Il semble se reprendre un peu, et prends le ton pédagogue du Professeur d'Occultisme qu'il est en réalité :
- Dans les temps anciens, les Ishims pensent que quatre -ou cinq- Lithos ont été créés par le premier d'entre eux, notre Père à tous. Ou créatrice, en vérité personne ne sait. Mais ce mythe de ce premier Ishim amène celui des Sipharas, avec lesquels il dirigea les Ishims vers la sagesse de Dieu, ou des Dieux selon les versions. Certains pensent même que cet être n'était autre qu'Adam, ou son frère caché, ou peut-être même celui que les mortels appellent Lucifer, ou même Lilith la première femme d'Adam. Certaines légendes Ishims parlent d'un Temple dans lequel vivait ce Patriarche ou cette Matriarche de notre Race. Mais jusqu'ici, aucunes informations n'avaient permis d'établir de vérité sur ce mythe originel...Ce serait donc vrai..., dit-il en fouillant tout le document frénétiquement.

Puis après quelques secondes, il te tend le dossier, et annonce en regardant soudain autour de lui comme si vous êtiez épiés :
- Toute cette histoire est on ne peut plus étrange. Même pour nous. Si les Nachtwolfes et leurs alliés de l'ombre sont après vous, et si tout ceci a un lien avec l'Escarboucle qui serait une des quatre Sipharas, Dieu sait ce que les Loups de la Nuit prévoient de faire avec cet engin. S'ils manipulent réellement Hitler et les Nazis comme Hugh a l'air de le penser, rien qu'avec cette pierre ils pourraient...Oh, mon Dieu...

Il ne finit pas sa phrase, se lève, prend sa sacoche en cuir, remet son borsalino blanc sur ces cheveux gras et t'annonce tout en tournant les talons :
- C'était un plaisir, Oakley...Comme toujours, un plaisir. Mais je ne prendrais pas part à ça. Tu sais que je ne suis pas un combattant, et je ne prends pas parti. Bonne chance à toi, que les Sphères veillent sur toi...

Tu finis de lire le rapport, et la transcription du carnet que Michel a griffonné à la va vite sur des feuilles volantes.

Effectivement, Hugh pensait que Hitler et même Himmler n'étaient que les pions des vrais instigateurs des loups de la nuit. Il pensait aussi que certains de vos alliés, haut placés, faisaient parti de cette conspiration. Il expliquait que ce code servait aussi à se protéger des traîtres, et que seul sa soeur serait en mesure de le décoder. Ce qu'elle avait partiellement fait en donnant à Michel la liste des ouvrages préférés de Hugh là où elle avait trouvé le carnet.

De son côté, Wellington cherchait aussi les Nachtwolfes, mais dans une cadre plus restreint. Il avait selon lui trouvé des éléments reliant l'Escarboucle à la Sipharas Légendaire des Bhutas, les quatre éléments primordiaux (feu, eau air, terre), reliés à un cinquième Lithos qui serait leur somme : l'ākāśa (Ether ou Espace, en sankrit). L'Escarboucle serait elle l'Avatar du Feu, Tejas.

Tu sens un frisson couler en toi. Il est écrit ici que rien ou presque ne peut détruire Tejas, et qu'il cherchera presque toujours a dévorer l'âme de celui qui la porte. La pierre est-elle réellement détruite ?

C'est la voix de Nadir qui te ramène à la conscience :
- Il est pas très bien élevé, ce Français...

Daphnée elle le regarde partir, puis t'observe :
- Alors ?

Tu relis distraitement le traité sur les Sipharas. Quatre pierres n'en formant qu'une. Quatre éléments. D'après les Légendes dispersés aux quatre coins du monde de l'époque pour ne plus pouvoir jamais être réunies. D'après ton mentor, il y avait une corrélation avec les Légendes locales de certains endroits exotiques. Dont un attire tout de suite ton attention. Shamballa. Que ton ancien ami après moult recherches avait situé en Mongolie...Quelque part autour ou dans le Mont Altai. Un campement presque inconnu à la Frontière avec la Sibérie Soviétique et la Chine.
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MessageSujet: Re: Scene III : The Lost Orb...   Scene III : The Lost Orb... EmptyMar 21 Juil - 10:36

Assis à la terrasse de l’hôtel et tandis que le vieux Tipheret parcourt le journal de Hugh ainsi que le dossier récupéré dans la chambre de mon mentor, mon esprit vagabonde autour des informations collectées auprès de Farès. Herr D. Ou Herr Daegann d’après les premiers déchiffrements effectués par Michel Boulier. Un individu suffisamment retors pour être redouté d’un monstre comme Engelmann. De quoi faire réfléchir. Quant aux motivations de ce triste sire, elles semblent mener vers une Orbe aux pouvoirs dantesques.

Le visage de la créature de l’Escarboucle vient me hanter un instant. Je frissonne malgré la température cuisante de la terrasse des Mystères de Ramsès. La puissance vertigineuse et le danger prégnant que j’avais ressenti en l’affrontant a marqué au fer rouge mon esprit. L’idée que celle-ci ne soit qu’un élément constituant d’un pouvoir encore plus puissant à travers l’Orbe est effroyable. Elle expliquerait aussi l’appétence de ce Herr Daegann pour cette quête.

Je trempe mes lèvres dans le thé à la menthe brûlant qui attend sur la table devant nous, puis me recentre sur la logorrhée de Michel qui s’attaque au dossier de Wellington. Son excitation initiale tourne petit à petit à l’inquiétude puis la peur. J’écoute avec attention la légende sur les origines des Ishim et sur leur lien avec les Sipharas. Les quatre Sipharas, pour les quatre éléments primordiaux. Je vais pour demander à Michel Boulier si il est précisé que les quatre Lithos mythiques sont nécessaires à l’activation du pouvoir de l’Orbe, quel qu’il soit, mais le Tipheret s’éclipse aussi expressément que son décryptage des deux documents que je viens de lui soumettre. Ma question reste dans ma gorge, ébahi que je suis par la réaction frisant l’hystérie du Français. Je ne peux qu’incliner doucement la tête à la déclaration de Nadir (l’homme).

- Pas très bien élevé, en effet…

Pour toute réponse à la question de Daphnée, je me contente de la fixer un bref instant avant de reprendre la lecture des textes et notes prises par Boulier durant son analyse. J’en retire très rapidement la conclusion qui s’impose…  L’ākāśa, cette Siphara de l’Ether doit être l’Orbe que poursuit Herr Daegann. Les pièces du puzzle commencent à s’assembler. Une cabale d’Ishim manipulant le Nadir a mis en place la froide machine de guerre du Reich, et il compte doté cette machine de guerre de la toute-puissance d’une arme ésotérique : l’ākāśa.

Nouveau frisson de peur.

Quelle que soit les visées de cette conspiration, elles n’annoncent rien de bon pour l’humanité et les Ishims qui la protègent. L’autre conclusion à laquelle j’arrive, c’est qu’il est impossible pour moi d’avoir banni  définitvement l’entité qu’abritait l’Escarboucle. Tout au plus ai-je retardé le processus. Hugh m’avait lancé sur la piste d’ Escarboucle car il se savait épié et menacé, et ne voulait pas s’impliquer directement pour éviter que les Nachtwolfes ne puissent s’engager sur ses pas à la poursuite de l’Escarboucle. Vraisemblablement, Hugh souhaitait mettre les Lithos à l’abri de l’avidité de Daegann.

Mais Daegann et ses sbires ont également avancé de leur côté. Preuve en est mon affrontement avec Engelmann au Mont Pèlerin. Preuve en est aussi leur présence du coté du Mon Altaï. Entre les lignes, il n’est pas difficile de comprendre qu’un autre Lithos y est dissimulé. Shamballa.

Je lève enfin la tête vers mes deux compagnons, avec un sourire malgré le poids écrasant du lègue de Hugh et de Lord Wellington.

- Faut qu’on refasse notre garde-robe. On part pour la Mongolie.

J’ai un coup de retard, mais cette fois-ci je suis dans la position du chasseur. Quant à savoir si mon fusil est de taille à abattre ma proie, mieux vaut éviter d’y penser.
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