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| | Scène I : dans l'antre du Pélerin | |
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Auteur | Message |
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Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 4 Juin - 13:16 | |
| Tripoli, la nuit - quelque part en dessous de la forteresse du "Mont Pélerin" Ta torche éclaire avec peine le long corridor en pierre qui semble s'incliner. Crépitement des flammes qui brûlent involontairement des toiles d'araignées sûrement vieilles de plus de huit siècles. Tu avais finalement raison !
Il t'a fallu des heures de recherches avec Nadir pour trouver cette entrée dissimulée dans les ruines de cette forteresse entre terre et mer datant des croisades. Mais tu as enfin fini par percer son secret. Ce minuscule symbole secret de Hod gravé sur une dalle, et qui aurait pu passer aux yeux de profanes pour une signature franc-maçonne. Le symbole de l'auspice de ceux que tu appelles les "Alchimistes". Mais aussi les mystificateurs.
Et maintenant tu es là. Explorant ce qui doit être un dédale, servant peut-être de sortie de secours ou , comme tu l'espères, abritant le Lithos que les Sentinelles de l'Aube t'ont envoyé chercher.
Les murs sont bruts, comme si l'on avait creusé cette galerie avec juste quelques remblais stratégiquement placés. Mais la marque de Hod discrètement gravée juste au bout de ton champs de vision semble t'indiquer un chemin dans ce clair-obscur. L'odeur de vieille roche, de renfermé et ce vague relent d'encens t'indique qu'aucune âme n'a du fouler ce passage secret depuis la mort de Raymond de Saint-Gilles en 1105.
La voix de Nadir s'élève alors dans le passage, brisant la magie de ta découverte : - "Tu avais raison, Sahib...Ce Saint-Gilles, c'était un petit malin, hein...Tu crois que la pierre que tu cherches est cachée ici ?"
Une assez bonne question que pose ton acolyte/homme à tout faire/ Ami?. Rien dans les documents que tu as lu, ni même le courrier secret qu'il a envoyé à un mystérieux "M" ne font clairement mention du lieu où il avait pu cacher ce Lithos, que peu de gens connaissent sous le nom d'Escarboucle de la Vouivre. Aucun document n'atteste réellement de son existence ni de son histoire, si ce n'est des manuscrits très anciens reposant dans des bibliothèques oubliées, et ce qu'il reste de missives aux messages codés et très interprétables.
Mais si ton intuition et tes capacités de déduction t'ont fait trouvé cet endroit, tu penses avoir deviné aussi que l'escarboucle se trouve effectivement ici. Dans l'endroit le plus éloigné de sa France natale. Dans des terres isolées où personne -et surtout pas les Ishims Européens- ne seraient allés la chercher. Feignant d'être juste un Comte comme les autres sans connaissances particulières ni prétention, il avait participé aux croisades dans le seul but de pouvoir cacher le trésor que lui avait confié son bienfaiteur et Maître secret, Jabir ibn Hayyan. Et c'était ici. Il fallait que ce soit ici. Il avait soigneusement choisi cet endroit, ou une ligne d'écho d'Ether passait discrètement dans cette zone. Dans ce passage bâti en secret, ce coffre fort dont personne à part lui et Jabir n'avait certainement connaissance. Et dont les architectes avaient dû disparaître sans laisser de traces.
Le fil de tes pensées est coupé lorsque tu tu t'aperçois que des dalles commencent à apparaître sur le sol. Des inscriptions fines mais visibles s'illuminent alors sous ton pied. Tu t'arrêtes. La lumière bleuâtre s'élève doucement et tu peux distinguer les caractères qui forment les cercles gravés. De l'Enochéen. La langue des "Anges"...Ou supposés anges. Puisque la plupart des récits Ishims racontent que les "Anges" n'étaient en fait que des Ishims.
Tu prends un instant pour déchiffrer le message qui se répète dans le fin cercle de chaque dalle : "La mort guette l'imprudent et l'inculte qui ne marcherait pas dans les pas du trois fois Grand, s'inspirant de sa sagesse et de sa ruse." Il semble à ton œil de pilleur de tombes aguerri que le dernier symbole est gravé de façon légèrement plus épaisse que les autres.
Heureusement pour toi, tu n'es ni imprudent (du moins pas depuis une petite heure) ni inculte. La référence est finalement assez claire lorsqu'on connait l'histoire de ce Lithos. Hermés Trimégiste. Figure mythique dérivée d'Hermés. Assimilé à Thot, et créateur supposé de l'Alchimie talismanique occidentale, qu'elle soit mortelle ou Ishim. Tu sais qu'il est surtout connu pour avoir écrit la Table d'Emeraude, dans laquelle il aurait été gravé : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Une métaphore de la symbolique du monde ou de l'alchimie pour certains. Un message cryptique pour d'autres. Une énigme actuellement pour toi.
Le passage semble s'enfoncer vers les profondeurs au bout de ce couloir, tu peux presque le sentir. Mais maintenant que tu as lu cet avertissement, une aura de danger te semble plus palpable ici. Le Comte était un homme extrêmement prudent, et un maître de la dissimulation. Il connaissait la valeur de ce Lithos. Et visiblement il avait mis en place des systèmes de protections afin d'empêcher même les vôtres de mettre la main dessus.
Dans la lumière bleuâtre du cercle tu lèves les yeux. Un cercle similaire. Le plafond -assez bas pour que ta tête le touche presque- est en fait gravé des mêmes cercles, comme une symétrie. et ta vision spirituelle te fait remarquer des lettres en grec ancien, invisibles au regard mortel au centre des cercles Même si tu ne les vois pas tous, tu pense que certains pourraient formé "Hermễs ho Trismégistos", bien que ça ne reste qu'une théorie.
La voix de Nadir est blanche, comme à chaque fois qu'un élément de l'aspect surnaturel de tes missions lui apparait trop clairement pendant vos petites aventures. Il chuchote, comme pour éviter de réveiller quelque chose : - "Euh...C'est quoi, ça, Sahib ?", dit-il en montrant la lumière bleu-blanc qui semble jaillir de ton pied.
Mais tu as pour ta part remarqué autre chose en avançant ta torche. Là-bas. Au milieu de ce long corridor. Et si tes yeux ne te trompent pas dans cette pénombre, ce squelette appuyé sur une paroi sonne comme une deuxième confirmation de l'avertissement du Comte. | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Jeu 7 Juin - 10:28 | |
| Pénétrer dans ce couloir de la forteresse, c’est comme s’avancer dans un passé ancien. Chacun de mes pas est mesuré et je procède de façon méthodique pour progresser. Je peux presque sentir le Lithos à portée, ce qui me fait répondre à voix basse à NaDir :
- Oui, l’Escarboucle se trouve ici, j’en suis sûr.
Mais je suis bien trop au fait de sa valeur pour ne pas avoir la certitude qu’il est protégé, d’une manière ou d’une autre. Mon hypothèse est confortée lorsque nous découvrons les dalles au sol. D’un geste de la main, j’arrête l’avancée de Nahir qui me suis à quelques centimètres.
- Doucement…
Je m’accroupis à proximité des dalles, frottant mon menton comme pour y trouver la réponse au problème que je devine se poser à moi. Saint-Gilles n’était pas stupide. Il devait protéger le lithos des Ishims européens, mais ne pas le perdre à jamais dans une cache inaccessible: de l’Enochéen pour s’assurer du public à même de déceler le piège, et une référence à Hermès Trimégiste en guise de clé d’accès. D’évidence, il suffit d’en appeler au nom du père de l’alchimie pour traverser le passage sans déclencher ses défenses. « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». Comme un miroir, les lettres énochéennes des dalles du plafond reflètent celles du plancher. Or, un miroir renvoie une image inversée de l’original. Là se trouve la ruse. Un fin sourire vient briser le masque de concentration qui figeait mon visage. Je réponds donc avec une légère allégresse à la seconde question de mon fidèle (du moins je l’espère) collaborateur :
- Ca, NaDir, c’est notre sésame vers l’escarboucle ! Suis mes pas, et marche précisément sur les dalles que j’emprunte, et dans l’ordre dans lequel je les emprunte. Je redresse ma torche pour lui découvrir le squelette que j’ai aperçu un peu plus loin. Sinon tu feras le même effet au prochain explorateur qui viendra ici que celui-ci exerce sur toi…
J’avance un pied vers la dalle portant le caractère « s » du final de Hermễs ho Trismégistos, avec l’idée de remonter l’écheveau en sens inverse à celui connu de tous.
« Sache que la peur est une vibration qui provient de ceux qui sont eux-mêmes enchaînés par leurs peurs. » Belles paroles Hermès Trimégiste, mais je me demande si tu as déjà eu à éprouver son sens dans une situation comme celle-ci.
Mon pied se pose sur la dalle. | |
| | | Faust Admin
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mar 12 Juin - 12:19 | |
| Ton pied s'enfonce légèrement dans la dalle avec un craquement rocailleux. Ton coeur saute un battement... Mais rien ne se produit. Tu avances avec précaution dans la pénombre éclairée par ta torche, Nadir à ta suite. Les lettres s'enfoncent comme celles d'une machine à écrire, formant peu à peu le nom mythique inversé. Passant devant le squelette, tu remarques une amulette que tu reconnais tout de suite. Il s'agit de l’emblème d'une ancienne secte d'alchimistes mortels profanes, les "Fils de Paracelse" . Tandis que ton pied atteint la dernière dalle, un sombre pressentiment t'envahit. Ce n'est pas le squelette momifié, tu es trop habitué à la mort depuis ton engagement. Non, c'est autre chose. Une sensation de danger. La fin du corridor laisse la place à un embranchement. Deux couloirs opposés. L'un monte. L'autre descend. Les deux contiennent un message en Enochéen. Bien que le premier ne semble rien vouloir dire, ton esprit de déduction acéré te permet de voir que le message est pourtant clair...Lorsqu'on le lit comme dans un miroir. Tu te laisses donc guider par ton instinct, et prends l'escalier de pierre brut qui s'enfonce dans les ténèbres. Tandis que vous descendez prudemment, vous remarquez sur les murs des fresques taillées à même la roche qui s'assombrie plusieurs illustrations de l'Alchimie et des Ishims avec lesquelles tu es familier. D'autres par contre semblent bien plus vieilles, et semblent raconter l'histoire de l'Escarboucle et de la Vouivre. Il est difficile de dire combien de temps prend votre descente dans ces boyaux étroits et poussiéreux, mais elle te parait interminable, surtout associée au flot constant d'exclamations de surprises, de murmures et des questionnements permanents de Nadir sur cet endroit. Mais votre progression finit par être stoppée. Une double porte sombre d'au moins vingt coudées (à peu près 10m) de haut et de dix coudées de large vous fait face. Elle semble gravée de symboles que tu n'arrives pas à déchiffrer. Mais tu peux distinguer une silhouette familière gravée sur les deux battants : Le parterre de rocaille brute a laissé place à d'autres dalles, vierges celles-ci. Une odeur étrange semble s'en échapper. Difficile à définir, mais ça ressemble un peu à l'odeur d'un chien mouillé. Sur les côtés de la porte, deux leviers antiques et énormes ornent les murs taillés dans cette roche devenue noire. Derrière, une aura de menace, qui n'a cessée de grandir pendant ton trajet, et qui maintenant atteint son apogée. Tu entends soudain un souffle s'engouffrer de dessous, et une odeur nauséabonde forcer un passage jusqu'à tes narines. Il y a quelque chose ici. Et quoi que ce soit, tu as l'intuition que ça ne vous veut pas du bien. | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Jeu 28 Juin - 13:32 | |
| Je pousse un léger « ouf ! » de soulagement lorsque nous traversons ce que l’on pourrait apparenté à un champs de mine. Un sourire naît sur mes lèvres devant l’application que met Nadir à suivre mes pas. Sourire qui s’efface au fur et à mesure de notre avancée. Une menace latente se précise alors que nous descendons dans les entrailles du de la forteresse du « Mont Pélerin ». Arrivé devant la porte à double-battants, je reste quelques secondes fasciné par sa taille ainsi que les inscriptions cryptés qui l’en recouvre. Rapidement pourtant, je comprends pourquoi mon inquiétude a cru tout au long de notre parcours.
Il était vain d’espérer que de Saint Gilles se contente d’une énigme pour garder son trésor. Le plat principal se trouve ici. Je me tourne vers Nadir qui a pâlit dès qu’il a senti comme moi le souffle s’échapper des interstices de la porte.
- On dirait qu’ils ont oublié le chien-chien à mémé en quittant les lieux. Mon ton badin est loin d’être représentatif de la tension qui croît en moi.
Quel que soit le Cerbère que Saint Gilles s’était choisi comme gardien, il lui a survécu et reste fidèle à la tâche qui lui avait été assignée.
Comme l’a si bien dit un penseur oriental, connaître son ennemi est le premier pas vers la victoire. Le dos tourné à Nadir, je ferme mes paupières avant de les rouvrir sur des yeux révulsés. J’utilise alors ma vision éthérique, aveugle aux matériaux terrestre, elle permet de capter les particules d’Ether et donc de voir tout ce qui est lié à cette énergie, tant les résidus d’Aor que de Nadir. Si notre gardien est une créature étherique, il se révèlera ainsi à mon regard transcendé. | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mar 3 Juil - 12:09 | |
| Le hochement de tête incertain de Nadir t'indique que malgré vos péripéties, ton jeune assistant ne s'est toujours pas habitué au contact du surnaturel. Sans compassion pour les réticences superstitieuse de ton acolyte, tes yeux se révulsent, et ta vision matérielle est remplacée par ta vision éthérique. Des flux vivants de la roche et de la terre créé un voile translucide, mais tu peux apercevoir la porte sous un aspect bien différent. Elle pulse d'une énergie tranquille, presque endormie, et des glyphes t'apparaissent clairement dans un cercle rouge lumineux qui tourne lentement au centre des deux battants. Il s'agit clairement d'un système de détection. Parcourant les fils éthériques pour comprendre à quoi cet enchantement est relié, tu distingues derrière toute cette lumière une sphère lumineuse rouge. Tu n'es pas capable de distinguer en vision éthérique les détails du monde matériel, mais cette aura sphérique de la taille d'un poing qui pulse une énergie rougeâtre dans cette salle comme un cœur endormi fait sauter un battement au tiens. Même si tu ne l'as jamais vu, tu es soudain persuadé d'avoir trouvé l'Escarboucle. Son nimbe ressemble à celui d'autres Lithos que tu as déjà pu voir. Même si tu n'en as jamais vu d'aussi puissant... En l'observant encore, tu finis par avoir l'intime conviction que ce Lithos est un Echo avec ton auspice de naissance, Geburah. Un fragment d'une puissance bien supérieure. Tu peux sentir d'ici la chaleur du feu et la violence qui s'en dégage. Comme souvent avec la vision éthérique, ton esprit est empli d'images. Du feu. Et un œil reptilien qui t'observe. Ton ventre se tord un peu lorsque tu essaies de le soutenir. Absorbé par ce spectacle surnaturel flamboyant, tu ne repères que maintenant les lueurs d'énergies fantômatiques, comme des feux follets grisâtres, qui forment comme un carré autour de ce que tu penses être l'escarboucle. Une sorte de clôture ? Difficile à dire, mais quoi que ce soit, c'est actuellement "inactif"... Et un petit plan, du coup, pour être plus clair... | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mer 23 Jan - 11:02 | |
| A regret, je ferme les yeux brièvement pour quitter la vision des champs étheriques et revenir à ceux de la matière. La chaleur de l’escarboucle me semble si réelle, à portée de contact. Comme une réverbération amplifiée de mon propre Geburah. Son pouvoir légendaire semble intact, brûlant et énigmatique. Mais particulièrement bien protégé. Je me tourne vers Nadir :
- On l’a trouvé. Il est juste là.
Reste un problème de taille. Comment franchir la porte et les gardes-fous posés par Saint Gille. D’abord les glyphes de la porte me dis-je intérieurement.
A nouveau à l’intention de Nadir : « Quoi qu’il se passe n’avance pas dans la pièce sans mon accord. Elle est piégée. »
J’ancre mes pieds au sol et appose mes mains sur la porte. « Met à jour l’entropie endémique à tout système et il s’effondrera ». J’en appelle au Geburah pour détecter la faille du système de sécurité des glyphes et les désamorcer, conscient de l’immense effort que va me demander cet Echo.
[Je dirais Geburah (Entropie) -> Surmonter une difficulté] | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mer 23 Jan - 15:15 | |
| Ton acolyte aux airs de poulet ahuri tandori hausse un sourcil un peu effrayé à tes révélations, comme s'il ne s'attendait pas à ce qu'un danger puisse vous guetter. Il hoche la tête et déglutit en t'observant, visiblement nerveux : - Très bien, Professeur...Je vais...M'éloigner un peu pour vous laisser de la place..., dit-il en allant à reculons presque jusqu'à l'escalier, l'air pas aussi rassuré que ses paroles. Mais ton esprit est rapidement totalement absorbé par la contemplation du mécanisme de ce cercle de protection d'allure rudimentaire et pourtant d'une complexité ahurissante : Il s'agit non seulement d'une combinaison dans l'espace, mais aussi dans le temps. Le Comte était décidément un homme plein de surprises. Tandis que tu poses tes mains sur la porte, le système semble changer erratiquement de rythme, comme si sa sarabande avait accéléré. Tu constates qu'un compte à rebours est enclenché. Tu ne sais pas combien de temps, mais probablement très peu. Te concentrant sur la première Loi de conservation de la thermodynamique autant que sur les forces entropiques de l'Echo de Geburah que tu manipules, ton aura autant que ton esprit et ton âme s'agitent, manipulant l'Ether chargé de feu du lieu. Tout à coup, un cri retentit depuis le haut de l'escalier, juste au moment où tu coupes les premiers fils de l'écheveau complexe de fils éthériques, te distrayant au plus mauvais moment. L'opération que tu tentes est déjà très complexe en soi, mais avec la force explosive que tu détiens actuellement entre les mains, elle pourrait aussi s'avérer être la dernière... (Ton niveau de Synchronisation avec Geburah : +7 (oui, tu es balèze), Bonus Nexus (Geburah) : +2, Total : +9. L'opposition est passive (c'est une protection) de niveau Monstrueux (+7), et le stress et la situation ajoute +4, pour un total d'opposition de +11...Donc vu que tu as +9, il faut que tu fasses au moins +2 pour l'égaler...)
Dernière édition par Faust le Jeu 2 Mai - 16:02, édité 2 fois | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mer 23 Jan - 15:15 | |
| Le membre ' Faust' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dés Fudge' : > Base : +9 > Jet : +2 (Les plus et les moins s'annulent) > Total : +11, soit une réussite à 0 crans, aussi connue sous le nom de "Pfiouuuu, tout juste !" | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mer 23 Jan - 15:54 | |
| Un trait de sueur coule le long de ta nuque, et ton âme est totalement happée par la complexité du motif vivant et énigmatique laissé par un Hodien. Le bourdonnement du compte à rebours que tu es le seul à "entendre" accélère encore. Et tu sais que quelqu'un est au-dessus de vous sans savoir ce qu'il se passe. Tes mains deviennent fébriles pour accompagner les mouvements de cette symphonie frénético-entropique de fils carmins et noirs, tel un Maestro fou donnant un concerto apocalyptique.
Le blanc passe au rouge, puis au noir. Loi de la Thermodynamique : conservation. Donner l'illusion au glyphe qu'il n'est pas rompu, conserver les énergies fantômes, les échos des échos.
Et soudain, le bruit s'arrête. Un autre cri retenti, suivi d'un autre. Une explosion secoue la caverne.
Tu lâches tout. La pression redescend et tu respires. Le mécanisme est débloqué. La voix de Nadir te parvient enfin aux oreilles : - Sahib ?...Il se passe quelque chose là-bas, on dirait...Qu'est-ce qu'on fait ?, dit-il en désignant du regard l'escalier d'où vous êtes arrivés.
Tu n'es plus qu'à un jet de pierre de ton objectif. plus qu'une porte à pousser. De l'autre côté, l'Escarboucle qui pulse comme un coeur aussi chaud qu'un volcan.
Un autre cri, suivi du staccato caractéristique d'une mitraillette. Des gens arrivent. Et ils sont visiblement armés... | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Ven 25 Jan - 9:07 | |
| Enfin, je peux relâcher l’intense concentration qu’il m’a fallu pour leurrer les glyphes de garde. La porte est déverrouillée. Ca c’est pour la bonne nouvelle.
La mauvaise, c’est qu’apparemment je ne suis pas le seul à avoir retracé l’Escarboucle. Ou alors des petits malins m’ont tout simplement suivi jusqu’ici. Je me tourne vers Nadir dont la nervosité est plus que palpable.
- Oui, Nadir, il se passe quelque chose là-bas. Mais n’oublies pas que trouver l’entrée de ce passage nous a pris du temps. Il en faudra autant à ceux qui arrivent, quels qu’ils soient.
*Enfin j’espère…*
J’ajoute toujours sur le même ton calme qui contraste avec l’attitude de Nadir :
- J’ai déverrouillé l’accès, mais il reste sûrement des sécurités à déjouer. Restes tranquille, suis moi. Nos invités surprise doivent encore faire leur chemin jusqu’ici. Nous avons un peu de temps.
Je sors tout de même mon Colt M1911 par sécurité et, d’un geste sûr, ouvre les battants de la porte, sentant déjà l’ivresse étherique soyeuse de l’Escarboucle. | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 28 Jan - 14:17 | |
| Ton Colt à la main tu ouvres la porte d'un geste trop sûr, tandis que Nadir soulève un sourcil mais finit par te suivre après un hochement de tête lui faisant tomber les cheveux devant les yeux tandis qu'il t'aide à pousser le deuxième battant. Tandis que tu pousses, tu peux sentir le pouvoir qui pulse et t'électrise de l'autre côté. Le coffre est ouvert. Le trésor à portée de mains... Dans un râle de pierre la porte s'ouvre, découvrant la salle énorme dont tu avais déjà deviné les contours. Pourtant tu n'es pas au bout de tes surprises. Une goutte de sueur coule le long de ta colonne lorsque dans une vague de chaleur intense tu découvres le Sanctuaire. L'odeur de souffre t'emplit les narines. L'énormité de la salle te surprend malgré l'obscurité nimbée d'une aura lumineuse rouge-orangée. Le tour de la salle est recouvert d'un sol noir que tu prends d'abord pour du marbre noir veiné d'orange. Mais ce ne sont pas des veinures. Ton regard perçoit alors à peine les Statues disposées le long des murs représentant des guerriers. Car il est attiré au centre de la salle. Huit stèles énormes d'où s'échappe des raies bleues presque invisibles au vu de la lumière rouge-orange qui luit depuis la Sphère piégée au-dessus : Au-dessous de cette plateforme centrale, le vide. Ou plutôt à ce que tu sens s'en dégager, une abîme menant au cœur de ce qui doit être un volcan. Que tu espères éteint. Les pulsations qui te parviennent depuis la sphère résonnent dans ton corps comme si tu avais un autre cœur. Toute cette puissance. La magnificence de cette vision est incroyable. Tu n'as jamais rien vu de pareil. Tu ne t'attendais pas à cette forme. Et tout à coup, tandis que tu observes cette étrange sphère, tu comprends que ce n'est pas l'escarboucle, mais une gangue de pierre et de métal qui l'entoure. Tu peux sentir son pouvoir alimenté par les faisceaux bleuté qui doivent retenir ce que tu cherches. Tout ce système ressemble clairement à un rituel. Peut-être une ultime protection pour décourager les voleurs qui auraient survécus à toutes ces épreuves mystiques ? Mais tes réflexions sont interrompues par des cris et des coups de feu qui résonnent à nouveau derrière toi. Puis soudain une déflagration qui fait tomber de la poussière depuis la voûte du Sanctuaire. Au travers du pouvoir colossal de l'escarboucle qui te tend les bras, tu ressens que cette déflagration n'était pas naturelle. Cette impression qui t'a étreint t'indique que ce qui a déclenché ce tremblement de terre est clairement d'origine surnaturelle. Ton regard se tourne alors sur le côté pour voir Nadir, totalement hypnotisé par la vision de la Sphère. Ses yeux noirs brillent d'une lueur qui elle non plus n'est pas naturelle : - Ishvara...C'est...C'est merveilleux..., souffle-t-il sur un ton hagard avant de commencer à avancer en titubant vers le centre de la salle, comme un papillon de nuit attiré par la lumière... | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mar 29 Jan - 14:24 | |
| Même étouffés, les bruits qui nous parviennent par-delà la voûte au-dessus de nos têtes devraient m’inquiéter, mais je suis bien trop excité par la proximité de l’Escarboucle pour être réellement préoccupé. Il nous faut nous y mettre à deux pour vaincre les lourdes portes à présent déverrouillées. Nos efforts sont récompensés par un spectacle éblouissant. La magnificence irradie du centre de la pièce qui dépasse mes prévisions dans ses dimensions.
Bien avant la composition visuelle créé par Saint Gilles, c’est la vibration du Lithos au sein même de mon Geburah qui s’impose à moi. Cœur palpitant qui résonne avec puissance dans toutes les Composantes de mon être. Il me faut plusieurs secondes et une secousse sismique au-dessus de nous pour que je sorte de cette transe mystique.
A temps pour attraper Nadir par le bras avant qu’il ne fasse le grand saut dans le cœur vivant du volcan qui semble alimenter l’Escarboucle.
- Hop là. Toi tu restes ici, lui dis-je avec autorité.
Ce retour à la réalité me permet cette fois d’observer la mise en scène du premier maître de l’Escarboucle. Echo parfait à l’héraldique du lithos, huit traits d’une lumière bleutée irradie de l’objet mystique. Nul doute qu’un puissant rituel est à l’œuvre, mais dans quel but ? Il pourrait tout aussi bien s’agir d’une défense du Lithos, comme d’un rituel de maintien sous contrôle du volcan en dessous.
A présent complètement absorbé par l’énigme occulte, j’entreprends d’associer ce complexe hommage à la Kabbale. Et si chaque rai lumineux était la symbolique d'une sphère? Ma théorie s’effondre rapidement. Il manquerait alors une sphère pour compléter le rituel. Déçu, j’oriente alors mon attention sur les gardiens du rituel auxquels je n’avais pas prêté attention de prime abord. Je ne tarde alors pas à réactiver ma première intuition. Chacune d’entre-elles porte la symbolique d’une sphère telles qu’elles étaient perçues par les contemporains de Saint Gilles. Les sphères n’étaient alors pas travaillées sous leur forme actuelle, mais par une vision bien plus élémentaire : Ciel, Bois, Eau, Terre, Feu, Métal, Energie (soleil) et Ether. Hors chaque statue porte sur elle la symbolique élémentaire correspondante aux sphères de l’époque : Corne de brume, Bâton, Coupe, Statuette de pierre, Torche, Denier, Eclair. Manque l’Ether, ce qui n'est pas illogique, car constituée d'Aor, de Nadir et de Keter.
Ainsi la symbolique des énergies alimentant la Tellurie telle que les Trimégistes Hodiens la décrivaient dans le passé est bien reconstitué dans le tableau ésotérique de Saint Gilles.
Particulièrement excité par ces découvertes, je m’attache à observer attentivement l’aspect des statues et à l’objet symbolique qu’elles portent. D’abord, le matériau de fabrication scinde les Gardiens en deux camps. A l’aspect des matériaux choisis, il est facile de conclure à une mise en scène de la dualité inhérente à toute chose : Aor et Nadir. Pantois, je reste de longues secondes contemplatif du chef d’œuvre de Saint Gilles. C’est là que je note l’asymétrie. Ou tout du moins ce que je devine être la clef réservée aux initiés : Certains attributs symboliques ne sont pas détenus par leur gardien naturel.
- Ne bouges pas quoi qu'il m'arrive! Dis-je à l’intention de Nadir. N-e b-o-u-g-e-s p-as ! Je le répète en articulant chaque syllabe afin que cela rentre dans la tête de mon compagnon de route.
J’entreprends alors de rendre à chaque gardien son attribut symbolique, ce qui me conduit à la dernière des statues, celle qui est dénuée de son symbole. Je l’observe longuement.
Traditionnellement, l’Ether est constitué des trois sphères primaires : Binah, Hochma et Keter. Les deux premières ont pris corps dans la matière dans laquelle ont été façonnées les statues. Est-ce que le dernier, le plus symbolique de l’Ether, serait dans le passage de l’érudit vers l’Escarboucle ?
Tripoli est située sur le territoire de l’Ancienne Mésopotamie, le berceau des Ishims. Tout cela ne peut être une coïncidence pour un occultiste de la trempe de Saint Gilles.
Conscient que je ne peux me permettre de multiplier les théories, ainsi que de l’arrivée imminente d’invités dont les intentions restent au mieux mystérieuses, au pire belliqueuses, je sais qu’il me faut passer à l’action.
D’un geste mesuré, je range mon colt dans son holster au cuir fatigué. Puis, d’un pas décidé, j’appuie ma chaussure pleine de poussière sur le pont qui fait face au Gardien que j’estime être celui lié au Keter avec l’intention manifeste de me diriger vers l’Escarboucle. | |
| | | Faust Admin
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 11 Fév - 17:20 | |
| (Tu gagnes l'aspect Génie déductif et les compétences Enquête à +6, et Observation et Connaissances (Occultisme) à +5)Alors que tu poses ta chaussure qui soulève un nuage de poussière sur le pont faisant face au seul Gardien ayant les mains vides, la voix étranglée de Nadir s'élève derrière toi : - Sa...Hib...J'ai pas bou...gé...Avant que tu te retournes, une autre voix à l'accent allemand prononcé s'élève dans l'écho impérieux de la voûte de ce sanctuaire mystique : - Alors, Herr Professor Jones...Ou plutôt Agent Thorpe...Vous êtes un homme dur à suivre...Ta tête tourne alors que tu as déjà un pied sur le pont qui grince sous ton poids. Tu distingues alors l'officier nazi recouvert de sang et de poussière qui semble avoir grillé ta couverture de Professeur d'Archéologie. La lumière rougeoyante de la salle se reflète sur le visage couturé qui tient un Mauser sur la tempe de Nadir : Mais plus étrange encore, son bras de manche déchiré jusqu'à l'épaule et qui étrangle ton ami dévoile un membre noir monstrueux. Faisant trois fois ta cuisse, il semble avoir une texture vaguement écailleuse. Tu es sûr que ce n'est pas un Ishim. Il s'agit...D'autre chose. Et malgré ton expérience dans ce domaine, ce n'est rien que tu n'aies déjà vu. Ta vision éthérique te révèle alors avec horreur un cauchemar hybride d'humanité et de Nadir. Quoi que soit la silhouette humaine qui se tient devant toi, ce n'est plus vraiment humain, et pas vraiment Ishim. Mais tu n'as pas le temps de te poser plus de question car celui que tu reconnais d'après les descriptions qu'on t'en a faites comme le chef des Nachtwolfe -le "Général" Klaus Engelmann- appuie le canon du Mauser M712 sur la tempe de ton apprenti qui risque de ne plus apprendre grand chose : - Ce Saint Gilles était un être réellement surprenant. Il m'a coûté un certain nombre d'hommes...Mais pardonnez-moi, je vous interrompts en pleine découverte, agent Thorpe. Vous semblez être sur la bonne voie, continuez. Et une fois que ce sera fait, ayez l'obligeance de me remettre cet artefact, je vous prie. A moins que vous vouliez que la tête de votre acolyte ne prenne une couleur assortie à celle de ce magnifique endroit...Tu remarques qu'il évite volontairement de regarder vers l'escarboucle. Le canon s'appuie encore dans la tempe de Nadir, qui ouvre des yeux totalement écarquillés devant le bras surnaturel du Général pour ensuite te lancer un regard suppliant. | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 25 Fév - 17:04 | |
| Les Nazis. Ou l’art de foutre en l’air de trop nombreux moments d'histoire. Avant même de me retourner, je sais que je vais avoir à faire avec l’un d’entre-eux. Bon, il me faut reconnaître que celui-ci a le mérite de l’originalité.
* Qu’est-ce que c’est que ce truc ?* m’interrogé par devers-moi en découvrant la chose qui remplace ce qui devrait être un bras humain. Pas vraiment le temps de tergiverser en suppositions ésotériques face au regard suppliant de Nahir et au Mauser du leader des Nächtwolfe qui lui vrille la tempe. Je lève les mains dans un vain signe d’apaisement.
- Doucement, Général. Je vais obtempérer, mais ne lui faites de mal. Nahir n’a rien à voir avec ce qui se trame ici. Je vais chercher l’Artefact.
Artefact dont Engelmann semble ignorer le nom ainsi que les propriétés. Qui donc l’a mis sur une piste que j’ai mis des mois à remonter ? Pas le temps pour les suppositions.
Les mains toujours en l’air, tant en signe de soumission que pour garder un équilibre précaire sur le pont, je me retourne à nouveau vers la lueur sanguine de l’Escabourcle, indifférente au drame qui se joue. Décidant que mieux vaut avancer à pas rapide vers son destin que de le faire languir, je franchis l’espace qui me sépare de la palpitation du lithos qui se répercute au sein de mon Geburah. Un bref instant, plus rien d’autre ne compte. Les paramètres temporels s’abolissent. Il n’existe plus de Général Engelmann, de Nahir ni-même de Thorpe. Il reste le Keter et l’appel du Lithos.
Encore quelques pas.
La main légèrement tremblotante, j’appose mes doigts dans un frôlement au Lithos.
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| | | Faust Admin
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mar 12 Mar - 14:11 | |
| Tu t'engages d'un pas décidé sur le pont, qui craque au point de presque te faire hésiter une seconde tandis que des vapeurs de soufre te montent au nez. Mais tu continues, bien résolu à aller jusqu'au bout et à sauver Nahir.
Arrivé devant les fils de lumières qui doivent être une protection, tu t'arrêtes, attendant...Quelque chose. Et contre toute attente, ce quelque chose se produit, et les rayons s'éteignent comme par "magie". La gangue tombe alors lourdement sur le grand socle en dessous, soulevant une poussière séculaire.
Avançant encore, tu accèdes à la plateforme et te retrouves tout proche de ton but. L'a vision de l'aura enflammée entourant la gangue remplie de signes cabalistiques est à la limite du supportable. Mais ta volonté d'acier prend le dessus, et tu approches tes mains de cette gangue de protection. L'observant attentivement (Jet de perception : réussi), tu notes qu'outre des pictogrammes anciens que tu ne connais pas, les symboles des sphères sont tous présents.
Pour ouvrir le coffre enfermant la sphère, il faut probablement appuyer sur l'une d'elle. Mais laquelle ? Geburah ? Keter ?
A force d'observer la scène, ton Génie déductif finit par se rendre compte en analysant les inscriptions et les possibilités (jet d'investigation : Réussite critique !) que cette énigme a en fait une logique.
Mais pas celle que tu pensais.
Toute la scène depuis ton entrée dans ce sanctuaire tournoie dans ta tête. Le Volcan. L'artère d'énergie occulte. L'escarboucle. Toutes ces protections. Les symboles. Tu as d'abord cru que Saint Gilles voulait protéger le Lithos. Mais tu le sens maintenant, il n'en est rien. Ce n'est pas un sanctuaire. C'est une prison. Une prison pour l'Escarboucle.
Un frisson te parcourt un instant. Tu sais maintenant quelle glyphe activer. C'est évident. Geburah. Feu purificateur. Mais aussi le grand Destructeur. La mort rouge. Tu sens maintenant la puissance agressive pulser dans ton âme même. Qui t'attire et t'hypnotise comme le feu d'un âtre. Malgré tes protections mentales, un troisième œil rouge sur le front d'un Dragon de feu s'ouvre dans ton esprit. Et il t'observe un temps qui paraît une éternité. C'est alors que tu l'entends résonner dans chaque cellule de ton être.
Viens, Ishim...Prends moi.
(Test de Volonté réussi pour l'instant : tu conserves (pour l'instant) ton libre arbitre. Mais pas dit que ça dure ^^) | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Ven 22 Mar - 11:05 | |
| La précarité de mes appuis sur le pont me pousse à une extrême prudence, mais l’arme sur la tempe de l’infortuné Nahir vient contrecarrer cette pulsion. Je parcours aussi vite que possible les mètres qui me sépare de la gangue qui entoure l’escarboucle dans un numéro de funambule dont je ne me sensais pourtant pas capable.
Le plus dur commence alors.
La puissance du lithos est maintenant physiquement tangible, presque insupportable de pouvoir difficilement contenu. D’un geste peu assuré, j’approche fébrilement mes mains en direction d’un trésor occulte séculaire, avant d’être pris par une hésitation subite. Et si Saint Gilles n’avait pas voulu protéger l’Escarboucle, mais plutôt protéger l’humanité et les Ishims du pouvoir du Lithos. Un nouveau verrou sous la forme de pictogrammes vient comme confirmer cette pensée soudaine.
Un frisson court le long de mon échine lorsque le Lithos brise mes barrières mentales pour m’apparaître en une vision symbolique de sa puissance. Le dragon aux trois yeux, l’oracle de feu. Lorsqu’il m’appelle, ma main se tend involontairement dans sa direction avant que je ne réfrène mon geste dans un sursaut de volonté.
Et de peur aussi.
Une lutte intérieure s’engage. Une lutte qui existe depuis toujours pour les hommes et les Ishims. L’Aor et le Nadir s’affrontent avec des visées contradictoires.
Saisir l’escarboucle et le maîtriser, je pourrais disposer d’un pouvoir sans précédent. Être l’hôte du feu purificateur.
Saisir l’escarboucle et faillir. Offrir sur un plateau le Lithos au Général Engelmann et condamné notre planète à souffrir encore un peu plus sous le joug nazi.
Choix cornélien qui se joue en une fraction de secondes qui me parait durer une éternité. J’essaie de fermer mon esprit à l’appel impérieux du Lithos qui résonne dans tout mon être. Être pragmatique, raisonné. Si je ne saisis pas l’escarboucle, Engelmann le fera. Peut-être sera-t-il dévoré par le pouvoir du Lithos, peut-être pas. Auquel cas le résultat sera le même et Nahir sera mort en vain.
Le choix n’en est pas vraiment un. Laisser mon essence être consumée par le Lithos et laisser le monde brûler, ou posséder son pouvoir et garder espoir.
A présent en pleine conscience de ce que je dois faire, en paix avec cette décision, je rassemble toute la force de ma volonté et pointe un doigt décidé appuie sur le symbole de Geburah avec l’intention manifeste de m’emparer de l’escarboucle. | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Ven 29 Mar - 15:51 | |
| Avançant lentement ta main vers la gangue, une vague de chaleur à la limite du supportable t'envahit tandis que tu poses les doigts sur la pierre rugueuse. Le cercle qui contient le glyphe de Geburah s'enfonce dans un bruit de frottement de rocaille. Un long silence s'en suit, et tu te demandes soudain si ton idée était réellement la bonne. Mais contre toute attente, un tremblement secoue la plateforme sur laquelle tu es en équilibre. L'odeur de soufre se fait plus prégnante et un souffle brûlant s'échappe du puits en dessous de toi. La gangue se fissure, emplie d'une lumière si intense qu'elle t'aveugle dans une explosion qui manque de te faire tomber dans les abysses volcaniques. Ta vue revient peu à peu, et tu découvres entre horreur et émerveillement la Légendaire Escarboucle : Hésitant quelques secondes, tu finis par avancer ta main vers cette merveille. A l'intérieur de ton être, ton Nadir s'agite et se tend vers elle, comme un papillon de ténèbre devant un trou noir. L'aura de cet Artefact est tout simplement incroyable. L'Escarboucle pulse de vie comme un être vivant. Mais tu peux percevoir la partie immergée de cet iceberg de flammes. Derrière ce feu passionné se cache une puissance bien plus noire. Un feu sombre et destructeur. Lorsque tu la saisis, du bout des doigts, celle-ci s'éclaire, et l'espèce de pupille fendue en son centre semble s'ouvrir, comme si elle te confirmait les rumeurs et les fragments anciens qui font de l'Escarboucle l'Oeil d'une Vouivre. Subitement, alors qu'elle flottait sur son socle, elle quitte tes doigts pour aller s'enficher violemment sur ton front. Elle creuse. Puis creuse encore et encore, son rayonnement chauffé à blanc faisant fondre peu à peu ta peau et ta chair. Une douleur insupportable te saisit, mais malgré tous tes efforts, impossible de l'empêcher de te perforer le crâne. Dans le monde spirituel, ton esprit et ton âme se déchirent sous l'effet de l'Aura ignée de l'Artefact. La brûlure se répand, et ta peau semble fondre comme si tu étais entré dans un Volcan. Le chaud devient froid, et la douleur devient trop forte. Même pour un Ishim. Même pour toi. Tu sens ton corps tomber, et ta conscience être aspirée par les Ténèbres Dans ton esprit, une porte s'ouvre à nouveau, et tu te retrouves dans ta Tour d'Ivoire. L'espace mental dans lequel tu te réfugie lorsque des menaces mentales t'acculent. Là en face de toi se tient une femme extrêmement belle aux traits enflammés. Son front est sein de l'Escarboucle. Sa voix gronde alors dans tout ton être sans qu'elle n'ait ouvert la bouche : - Merci de m'avoir libéré, Ishim...Je te suis redevable...Que désires tu de moi ?, dit-elle avec un sourire inhumain. Dans un clignement de ton cerveau, elle se trouve devant toi et approche un doigt brûlant de ta bouche : Que désires-tu vraiment..?Si le désir avait un visage, ce serait le sien. Si la passion avait un corps, ce serait le sien. Mais tu sens aussi que si la manipulation mentale avait une volonté, ce serait la sienne. Et elle veut t'influencer. Le problème, c'est que tu ne sais pas si tu pourras lui résister... | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 15 Avr - 15:05 | |
| Les quelques secondes latentes où rien ne se passe lorsque j’enclenche le glyphe inscrit dans la gangue me font douter d’avoir fait le bon choix. Est-ce que je me suis trompé ? Et puis le sol tremble, m’obligeant à mettre les bras en croix pour maintenir un équilibre précaire. La sensation d’être au cœur d’un brasero incandescent et liquide est si prégnante qu’un instant je pense avoir chût dans le volcan.
Enfin elle se dévoile à mes yeux. L'Escarboucle. Fébrilement, mes doigts se referment sur le diadème, comme un lapin effrayé sortirait de son terrier pour vérifier si le renard est si mauvais qu’on le dit. Fasciné par l’œil qui naît dans les reflets rouge incendiaire de l’escarboucle, plus rien d’autre ne compte à mes yeux.
Et puis la douleur. Infinie, insondable, brûlante.
Perte de connaissance, submergé par un pouvoir trop important.
A présent, je le sais, Saint Gilles n’avait pas élaboré un coffre à trésor mais une prison. Et moi, pauvre fou, je viens de libérer cette puissance sur le monde.
Réveil dans mon sanctuaire. Pas d’échappée cependant. Elle est là, assiégeant ce qu’il me reste d’espace de liberté. Sa requête ouvre un tel champs des possibles, un tel appel à des pulsions de pouvoir enfouies au plus profond de mon être… Tout me semble possible, accessible. Il suffit de le demander. Confusément, ma conscience résiste à cet appel, sent le piège, la volonté de l’être qui vit dans l’escarboucle.
Si je cède à sa demande, est-ce que je vaux mieux qu’un être comme Engelmann ? Si ce dernier menace Nahir, en embrassant le pouvoir de l’Escarboucle, je condamne des milliers de vie.
Je redresse la tête dans cet univers mental chimérique pour fixer la femme de feu, égérie des passions incendiaires.
- Je veux que tu quittes ce monde pour n’y jamais revenir. Je veux que tu le libères de ta puissance.
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| | | Faust Admin
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 15 Avr - 15:49 | |
| Histoire de faire un peu de démo gameplay sur Fate Ishim, attention, fight de volonté "à poil" : > Volonté d'Oakley : +4 > Tour d'Ivoire mentale ("on joue sur mon terrain") : +2 > Total pour le jet : +6
> Opposition active (volonté de l'escarboucle) : +7 > Malus de Nexus Geburah ("Tentation du Nexus") : +2 > Total de difficulté : +9 | |
| | | Faust Admin
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 15 Avr - 15:49 | |
| Le membre ' Faust' a effectué l'action suivante : Jet de dé
#1 'Dés Fudge Noirs' : -------------------------------- #2 'Dés Fudge blancs' : Et donc un résultat de +2, qui s'ajoute à ton +6 pour un +8. Ce qui n'est pas assez haut pour arriver au +9 de la difficulté... | |
| | | Faust Admin
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Jeu 18 Avr - 11:57 | |
| (Utilisation d'un point de Destinée pour invoquer l'aspect "Volonté Inflexible" pour gagner un +2 au jet > Tu gagnes ce bras de fer de volonté)Ta volonté hors norme combat celle d'un être millénaire. Dans le monde réel, une grosse goutte te coule le long de la tempe, et tes yeux s'emplissent d'un rouge sanguinaire. Tu sens la partie sombre de ton âme d'Ishim te pousser à exprimer tes plus vils fantasmes, tes désirs les plus inavouables. Tu croises dans le regard de feu de la créature humanoïde le pouvoir qu'elle te propose, tandis qu'elle perce tous les secrets de ton être. Tu sens que tu es en train de perdre cette lutte. Mais tu n'es pas n'importe qui. Tu es Oakley Thorpe, un des plus prometteurs Fils de Geburah. Ta volonté inflexible ne connait aucune limite. Ton Aor se réveille, repoussant les ténèbres qui envahissent ton esprit. Tu ne laisseras pas le monde brûler dans les flammes. Serrant les dents tu relèves la tête et annonce calmement à l'Avatar de l'Escarboucle : "Je veux que tu quittes ce monde pour n’y jamais revenir. Je veux que tu le libères de ta puissance."Les yeux de serpents de la silhouette féminine enflammée s'écarquillent : - Tu ne peux pas...Non...NON !Mais tu as déjà pris le contrôle de l'énergie de l'Escarboucle. Et tu es sur ton territoire mental. Des clous monstrueux percent ses poignets en la plaquant contre le mur en pierre derrière elle, tandis qu'une chaîne sort du sol pour l'enserrer jusqu'à la gorge. Les flammes de la silhouette s'éteignent, laissant la place à un corps écailleux aux yeux serpentiformes. Elle crache et vocifère, mais rien n'y fait : - "Ne sois pas stupide ! Je peux te donner tout ce que tu voudras...Tu ne peux pas refuser une telle puissance ! Penses à tout ce que tu as perdu, et que je pourrais te ramener ! Penses à ton Père ! Je peux t'aider à gagner cette Guerre !...Non, ne fais pas çaaaa !"Mais tu ne l'écoutes plus. Un vortex s'ouvre derrière elle. Elle hurle en se débattant, le regard plein de rage et de surprise. Elle n'a jamais dû être bannie, et tu sens la peur dans cet esprit immortel, sûrement pour la première fois de sa longue existence. Le vortex s'agrandit, et avale petit à petit la créature...Alors dans un cri, elle libère une puissance incommensurable, et tu sens que tu chancèles. Peut-être vas tu devoir mourir pour arrêter cette menace. Tu essaies de contenir le pouvoir Mythique de l'Escarboucle qui veut sortir par tous les pores de ta peau. Ton esprit craquelle et fond. La main écailleuse sort du Vortex et se met à briller. Tu ne sais pas si tu pourras l'empêcher de tout faire exploser. Le rayonnement enflammé aveuglant te frappe de plein fouet. Tout devient blanc. * * *
Ton corps semble exploser de l'intérieur, et une vague énorme s'en échappe depuis ton front. L'intégrité de ton corps est menacée, et n'importe quel mortel aurait été désintégré. Mais tu n'es pas un mortel. Tu es un Ishim. La vague d'énergie sort de ton front et de tes yeux et explose en secouant la voûte toute entière. Tu hurles, et tombe à genoux. Tes vêtements sont à moitié calcinés, et ta peau brûlée te fait atrocement souffrir. Mais contre toute attente, tu es encore en vie. Le sol tremble sous tes mains noircies. Alors que tu ouvres enfin les yeux et regardes autour de toi, la voûte commence à se craqueler. De l'autre côté, le Nazi et Nadir ont été projetés contre le mur d'en face. Nadir se relève les yeux écarquillés levant les mains vers toi : - Monsieur Oakley !Même si tu as envie de le rassurer, ton regard est plus préoccupé par la masse qui bouge dans l'ombre derrière lui. La silhouette monstrueuse qui se forme derrière Nadir ne ressemble plus que vaguement à un humain. Celui qui a dû être un mortel un jour n'est plus maintenant qu'une monstruosité, amas mélangé de chaire noire et de Nadir pur. Des yeux rouges s'illuminent dans le noir derrière un Nadir encore inconscient du danger. | |
| | | Masika
Messages : 24 Date d'inscription : 09/05/2018
| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Mer 15 Mai - 16:17 | |
| La destinée d’un homme peut parfois le conduire à réaliser des actes impossibles. Celle d’un Ishim à contrecarrer des puissances immortelles.
Comme l’occupante de l’œil de la Vouivre.
Tel un fragile arbrisseau face aux forces d’un ouragan, je choisis de faire face à une puissance qui me dépasse en l’acceptant plutôt qu’en lui résistant. Si je ne pensais pas réussir à bannir une entité de cette puissance, j’imaginais encore moins y survivre. Au moins avais-je la conviction d’avoir opté pour la meilleure option.
La Vouivre déchaîne ses forces pour se maintenir dans ce monde et ne pas retourner dans celui de son origine. Cette force manque de rompre mon unité, de m’avaler, de me percer de toute part, corps et âme. Et pourtant, je suis là. Vainqueur de l’onde de choc délivrée par l’ancienne occupante de l’escarboucle lors de sa dissolution dans le vortex.
Eprouvé, vidé de mes forces terrestres, je sens encore le bouillonnement du Geburah palpiter au cœur même de mon être mystique.
Retour à la réalité de Gaïa. Comme au ralenti, je tourne la tête en direction de Nadir lorsqu’il m’interpelle. Je perçois avec acuité la monstrueuse menace qui plane sur lui quand ce dernier semble n’en avoir aucune conscience. D’un geste plein d’assurance, je lève mon bras en direction de mon guide puis lui intime un ordre simple :
- A terre.
Lorsqu’il s’exécute, je libère la puissance de Geburah sur la chose dévorée par son Nadir. Du creux de ma main jaillit un jet continu de pure énergie, semblable à un flot de lave qui vient percuter l’être qui se présentait sous les traits du général Klaus Engelmann. | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 20 Mai - 14:28 | |
| Une vague de chaleur t'envahit tandis que tu te concentres pour te synchroniser avec ta Sphère de prédilection, la Fureur rouge. Geburah la purificatrice. Geburah la destructrice.
Quelque chose d'étrange se produit alors que ta volonté s'exerce sur l'énergie du lieu, flot brûlant te submergeant et annonçant l'écho de ton attaque mystique.
Une brûlure intense t'embrase le front, comme si ta chair fondait. Ta vision devient de plus en plus lumineuse. Une rage totalement incontrôlable étreint spirituellement ton Avatar de Geburah, la lave du sous-sol semblant couler jusqu'à toi en liquéfiant ton bras (Tu gagnes 2pts de Nadir de "déséquilibre"). N'y tenant plus, tu relâches toute cette puissance surnaturelle dévorante en un seul jet de plasma qui jaillit de cette sphère embrasée qu'est devenue ta main... | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 20 Mai - 14:28 | |
| Le membre ' Faust' a effectué l'action suivante : Jet de dé
'Dés Fudge Noirs' : Résultat de +2, +7 de Sphère de Geburah, +2 dû à la charge mystique du lieu, +2 de contrainte sur ton aspect "Avatar de Geburah" (c'est moi qui l'ai déclenché, donc tu gagnes 1pt d'Ether (Fate)).
Total : +13...Ca va chauffer ^^"
Dernière édition par Faust le Lun 20 Mai - 14:53, édité 1 fois | |
| | | Faust Admin
Messages : 65 Date d'inscription : 10/04/2018
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| Sujet: Re: Scène I : dans l'antre du Pélerin Lun 20 Mai - 14:52 | |
| - Ishvara..., Te semble-t-il entendre tandis que ton apprenti ne se baisse juste avant que le bruit assourdissant de cette énergie de lave n'explose au-dessus de sa tête. Un tentacule noire du monstre a juste le temps de blesser ton jeune compagnon. Il crie, mais l'explosion de ton attaque rétracte instantanément le filament de nadir pur du visage de l'indien.
Le jet de lave plasmique bouillonnant frappe la masse noire monstrueuse et informe avec tant de puissance qu'il est projeté dans un cri rauque inhumain contre la paroi rocheuse qui se fracasse sous le choc, l'ensevelissant complètement.
Mais n'arrivant pas à contenir toute cette énergie, celle-ci continue de couler, faisant fondre la roche autour de cette chose se faisant appeler Engelmann. Totalement instable, la vague en fusion fait tout fondre sur son passage. Tu sens ton corps subtil presque rompre sous la poussée infernale de cette attaque trop puissante pour toi.
Le décor autour de vous s'embrase comme l'intérieur d'un volcan, des parties entières des parois rocheuses fondant comme un coulis cramoisi. Une coulée de Nadir et de chair s'échappe alors de l'endroit où ton attaque avait enseveli le Général Nazi et le sol tremble. Une faille se créer autour de ton ami, avalant le liquide noirâtre.
Étourdi et brûlé, ton regard redevient normal, te laissant voir le jeune Nadir sur un îlot rocheux qui est tout ce qu'il reste du sol qui s'effrite autour de lui. Il te regarde les yeux exorbités.
Tu reprends conscience de toi-même lorsque quelques cailloux du plafond heurtent ton front. Tu es à quelques mètres de ton ami, et tu constates que cette salle va vous ensevelir vivant dans un flot de lave d'ici peu... | |
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